mardi 13 juin 2023

Tribune du mois de juin : Notre eau potable...

 Notre eau potable… Le SEDIF a un projet de changement de technologie de 870M d'€ pour le traitement de notre eau potable. Ce projet, largement controversé, fait l’objet d’un débat public, comme le veut la loi, du 20 avril au 20 juillet. Le problème de l’eau, de sa préservation, de son traitement et de sa consommation mérite mieux qu’un débat technique. Il nécessite une prise de position politique citoyenne. Pour Alfortville, le GPSEA en a confié la gestion au SEDIF qui, par délégation de Service public en a confié l’exploitation à VEOLIA, entreprise privée qui nous facture ses prestations. Notre municipalité s’est donc désengagée de cette responsabilité au profit de plus grands qu'elle (plus compétents?). Outre notre constante opposition à toute délégation de service public au privé, nous regrettons que nous, habitants d’Alfortville, et nos élu.e.s soient tenu.e.s en dehors de toute décision concernant notre eau potable. Heureusement, notre Maire est Vice président du GPSEA, et Vice président du SEDIF, il est donc aux premières lignes pour être informé et nous informer en organisant une réunion publique à Alfortville sur le sujet.


lundi 8 mai 2023

Distribution de l'eau à Alfortville...

 Bonjour à toutes et à tous,

Le SEDIF (syndicat des eaux d’île de France) est en charge pour le GPSEA de la distribution d’eau à Alfortville. Le SEDIF donne délégation de service public à Véolia pour assurer ce service. Le SEDIF a un projet largement contesté de modification technologique de traitement de l’eau potable, qui fait l’objet d’un débat public du 20 avril au 20 juillet.

Luc Carvounas est concerné à triple titre en tant que vice-président du SEDIF, vice-président de la métropole du grand Paris et vice-président du GPSEA ! Aucune information de sa part, à ce jour, du projet du SEDIF ni du débat public qu’il suscite.


Compte rendu d’une réunion Eau île de France du 4 mai 2023


Réunion organisée par la coordination eau île de France. La distribution de l’eau potable est sous la responsabilité du territoire, l’infrastructure appartient au SEDIF (syndicat des eaux d’île de France) dans une partie des territoires d’île de France dont le GPSEA. Le SEDIF en confie la gestion à Véolia en « délégation de service public ». En décembre 2023 le contrat de délégation doit être renouvelé. Voici pour le contexte.

Le SEDIF souhaite mettre en œuvre une nouvelle technologie, similaire à celle que l’on utilise pour désaliniser l’eau de mer : l’OIBP (osmose inverse basse pression). Ce projet est chiffré à 870 millions d’euros.

Il s’agit de prélever de l’eau de la seine 100m en amont de l’usine, de la filtrer, en la propulsant à travers une membrane. Le résultat donne d’un côté une eau déminéralisée donc inconsommable, et de l’autre, un concentrat (les résidus polluants qui ne sont pas passés au travers de la membrane). Ensuite on relâche le concentrat 100m après l’usine dans la seine ! Pour rendre l’eau consommable il faut la reminéraliser! Quand on prélève 100 l d’eau, à la sortie 85 l d’eau sont utilisables. Le nettoyage des membranes reste problématique.

Cette technique nécessite une augmentation importante de la consommation d’énergie et entraînerait une augmentation, pour le consommateur, de 0.30 à 0.40 euros le m3.

Le SEDIF souhaitait réaliser son projet dans l’usine d’Arvigny en Essonne. La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) émet un avis critique ; l’Agence de l’eau refuse de subventionner le projet. Au final, le préfet n’autorise pas les travaux à Arvigny.

Le SEDIF a donc décidé de mettre en place cette technologie, sans essai préalable, dans ses usines de Choisy le roi, Mery sur Oise, Neuilly sur Marne.

En septembre 2022, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), décide d’organiser un débat public sous son autorité et non sous celle du SEDIF. Le CNDP appelle ça des rencontres de proximité.

L’OIBP est considéré par de nombreux experts comme nuisible et dangereux pour l’environnement inutile et coûteux pour les usagers.

« Alors que s’ouvre le 20 avril un débat public sur l’eau potable en Île-de-France, organisé par la CNDP, le président du syndicat Eau du Sud Francilien Michel Bisson s’alarme des réponses technologiques d’un « capitalisme vert » qui privilégie des traitements de l’eau énergivores au détriment de solutions plus sobres et écologiques. » cf https://eau-iledefrance.fr/tag/grand-paris-sud/

 

Le 9 mai une rencontre se déroulera à Choisy le roi 13 avenue Anatole France de 18h30 à 21h

il semble fondamental que le débat s’impose, dans le cas contraire le SEDIF aura les mains libres pour faire ce qu’il veut et renouveler la délégation de service public à Véolia, par exemple, qui tient à occuper une position stratégique au niveau international.

Pour y participer il faut s’inscrire sur le site du CNDP.

https://www.debatpublic.fr/eau-potable-idf/rencontre-de-proximite-4136

 

SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX !!!

lundi 1 mai 2023

Tribune du mois de mai : AUTORITARISME

 Alors que ces dernières années en politique, le fond de l’air dérive doucement vers l’autoritarisme, cette pratique du pouvoir devient insupportable à de nombreux concitoyens. 

On croyait l’autoritarisme old fashion, limité à quelques personnalités inquiètes ou maîtrisant mal leur égo au niveau local ou national. Que nenni ! Le passage en force de la loi retraite contre une évidente majorité de citoyens, sans concertation véritable en est un bon exemple. La violence crescendo du maintien de l’ordre en est sa déclinaison. 

Depuis 10 ans, COP21, lois travail, gilets jaunes, et maintenant loi sur les retraites et manifestations des Soulèvements de la Terre à Sainte-Soline voient des déploiements de forces démesurés avec armures, gaz, et armes de guerre (grenades, LBD et fusils d’assaut). Cette répression violente conduit à des milliers d’interpellations, de blessés graves. Beaucoup ne supportent plus. La loi retraite a mis des millions de gens dans la rue. 

L’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre a transformé en 15 jours un collectif de quelques centaines de personnes en un mouvement de 100 000 membres dont un comité local Ivry/Alfortville… 

lundi 10 avril 2023

Explication de vote au Conseil municipal du 13 avril

 Bonjour à toutes et tous,

Lors du Conseil municipal du 13 avril les élus devaient voter les subventions aux associations? Voici ci-dessous l'explication de l'abstention de nos élus :


Bien que prêts à encourager l’effort soutenu de la municipalité envers les associations, nous nous abstiendrons lors du vote de la délibération. Nous vous adressons ce message pour vous expliquer le sens de notre vote. Deux associations Alfortvillaises, SLIC et la Compagnie Des Parents sont agréées EVS (Espace de vie sociale) par la Caisse d’Allocations Familiales. Dans notre département les 19 associations agréées EVS sont subventionnées en moyenne à hauteur de 25% par leurs communes.


SLIC est subventionnée à hauteur de 24% de son budget (42000€) par la mairie et bénéficie d’un local gratuit, ce dont nous nous réjouissons car ça lui permet de fonctionner.

La compagnie des parents est subventionnée à hauteur de 8% de son budget (6000€)  par la mairie et supporte un loyer annuel de 11 700€ ce que nous déplorons car elle risque de disparaître à court terme.


J’ai soulevé cette situation lors de la commission permanente du 3 avril et il m’a été répondu que la commune ne pouvait pas combler les manques du département (qui a diminué en  2022 la subvention de la compagnie des parents)  

Mais il ne s’agit pas de cela ! Il s’agit de subventionner de la même manière, en pourcentage, deux associations, l’une au sud et l’autre au nord, qui ont le même rôle social auprès des habitants.

 

L’espace de vie sociale est une structure de proximité qui touche tous les public, les familles, les enfants et les jeunes. Il développe prioritairement des actions collectives permettant :

·         le renforcement des liens sociaux et familiaux, et les solidarités de voisinage ;

·         la coordination des initiatives favorisant la vie collective et la prise de responsabilité des usagers

·         L’espace de vie sociale est un agrément CAF accordé aux associations, basé sur un projet construit avec les habitants et renouvelé tous les 3 ans. La CAF subventionne les associations agrées à hauteur de 22 000€/an.

lundi 3 avril 2023

Tribune du mois d'avril : "VALEUR TRAVAIL" ?

La pandémie a bouleversé nos habitudes et notre façon d’envisager le cours de la vie. Le télétravail a déclenché une réflexion sur l’organisation du travail, le travail comme lien social. La lumière a été mise sur les travailleurs du lien et des services socialement indispensables. La réforme des retraites tente de museler aspirations et réflexions en exigeant d’aliéner deux années de plus de notre vie à la production au service des plus aisés! Pour quelle production leur transférer ce capital ?

La réaction populaire est forte comme jamais depuis longtemps. Mépris pour les travailleurs.ses exerçant des métiers pénibles, carrières hachées exercées souvent par les femmes allant de paire avec injustice et confiscation des biens. La place qu’occupent dans notre vie le travail temps contraint et le travail libre doit être interrogée.

Darmanin parlant du peuple de gauche paresseux nous parle de «  valeur travail », « il y a ceux qui aiment le travail et ceux qui ne l’aiment pas ». Quel mépris ! Il voudrait se placer du côté d’une certaine morale. 

Replaçons le débat sur le plan politique quel travail, pour quelle production et pour quelle société ?

mercredi 1 mars 2023

Tribune du mois de mars : SOUTENONS LE COMITE ALFORT

 SOUTENONS LE COMITE ALFORT

Dans le droit fil de la mobilisation contre la réforme des retraites, s’est constitué un collectif citoyen à Alfortville en 2019 à l’initiative d’un groupe d’enseignants en grève. 

Le 19 janvier 2023, ce collectif s’est reformé dans le but d’étendre la mobilisation à d’autres secteurs professionnels, renforcé par des enseignants et citoyens de Maisons-Alfort : ainsi est né le comité Alfort. Après les deux éditions de « la braderie des retraites », (journée de mobilisation et d’information festive organisée sur la place de la mairie d’Alfortville les 18 janvier et 16 mars 2020), le comité Alfort a organisé une marche aux flambeaux le mercredi 15 février reliant la mairie de Maisons-Alfort à celle d’Alfortville. Au point d’arrivée buvette, soupe à l’oignon et crêpes solidaires ont permis à une centaine de manifestants, rejoints sur place par des Alfortvillais, de se retrouver, d’échanger et d’abonder la caisse de grève. 

Restons attentifs aux futures actions de ce comité en plein essor et rejoignons-le dans cette lutte contre une réforme injuste et injustifiée !

vendredi 10 février 2023

1ère Gazette d'Alfortville, Par Nous Mêmes !

 Lors de nos échanges avec les habitants d'Alfortville nous avons perçus beaucoup d'insatisfactions, de critiques contre la personnalisation et la concentration du pouvoir municipal, d'amertume à la suite de décisions opaques... 

Nous souhaitons que les citoyens se réapproprient leur ville et puissent s’impliquer dans le processus de décision, c'est pourquoi nous avons décidé de proposer un espace d'expressions pour nos réflexions mais aussi pour ceux qui en exprimeraient l'envie !







mercredi 1 février 2023

Tribune du mois de février - Médiathèques : ouvrir plus, ouvrir mieux ?

 Soutenons les revendications de nos bibliothécaires. 

L’ouverture des médiathèques les jeudis et les dimanches engendre des conditions de travail dégradées, ce qui impacte fortement les usager.es : moins d’animations, moins d’accueils de classes et de crèches, moins de temps de réflexion pour des acquisitions de qualité. La dégradation des conditions de travail implique la dégradation de la qualité de l'offre culturelle proposée aux usagers. 

Pour ouvrir plus, il faut plus de moyens, une réflexion/concertation avec les usagers et des compensations pour les bibliothécaires. À ce jour, l’extension des horaires et des jours d'ouverture pour le public signifie une augmentation des horaires et des jours travaillés pour les bibliothécaires sans recrutement de postes statutaires supplémentaires. À ce jour aucun engagement écrit du territoire sur les modalités de compensation: ni récupération de repos, ni primes, ni aménagement du temps de travail, ni recrutement de personnel formé ET aucune réflexion/concertation avec les usager.es

Médiathèques : ouvrir plus pour proposer moins ?

jeudi 5 janvier 2023

Tribune du mois de janvier, les voeux de Par Nous Mêmes !

 L’année 2022 s’achève dans un contexte très difficile pour les francilien.ne.s. Inflation des prix, fragilisation de nos services publics dû au manque d’investissement de l’Etat et de la région. 

Nous subissons la dégradation des transports en commun, avec des bus, métros et RER surchargés et en prime l’augmentation du passe navigo dès le mois de janvier, sans amélioration du service. Nos hôpitaux sont dans un état catastrophique, obligeant beaucoup à renoncer aux soins et mettant toujours plus en difficulté le personnel soignant. Nos écoles durement impactées, avec un manque toujours criant d’enseignant.e.s, non remplacé.e.s depuis la rentrée et des élèves en situation de handicap non accompagnés.

Pour 2023, nous souhaitons un sursaut pour nos services publics. Entendons les revendications des agent.e.s de la SNCF et de la RATP pour la revalorisation de leurs conditions de travail, du personnel soignant pour la défense de nos hôpitaux, du corps enseignant pour l’éducation de nos enfants ! 

Souhaitons la reconnaissance et la valorisation des métiers  du lien qui sont encore trop souvent méprisés et oubliés.  

En 2023 protégeons nos services publics !

lundi 21 novembre 2022

Tribune du Mag' de décembre 2022 : Sobriété et petits gestes.

 A l'image de la communication présidentielle la municipalité nous fait ses recommandations : couvrez vos casseroles, utilisez un lave-vaisselle… 

Si elles peuvent paraître pertinentes, rappelons que la transition écologique nécessite des politiques structurelles, portées par les pouvoirs publics, en lieu et place de recommandations culpabilisantes.

 Comme notre collectif citoyen le répète depuis 3 ans, la municipalité a un rôle fondamental à jouer pour s’adapter au changement  climatique. Alors qu’il est établi que la privatisation des énergéticiens participe à la spéculation et à l’inflation, le projet de privatisation, même partielle, de la géothermie alfortvillaise doit être suspendu. Seule une régie 100% publique peut garantir des prix bas pour les locataires. 

Nous sommes étonnés que le Comité de suivi des engagements du Pacte de la Transition, signés par la majorité municipale, n’existe pas encore, 3 ans après. 

Où en est le fameux concept marketing “la ville du quart d’heure”? 

Quid du moratoire sur la densification ? 

Nous attendons de la municipalité de pouvoir délibérer collectivement sur ces sujets. Mais cela demande de l’investissement plus que de la communication...

dimanche 2 octobre 2022

Modification de PLU - Enquête publique

 Bonjour à tous et toutes,

Comme vous le savez peut-être, une enquête publique a lieu actuellement - jusqu’au 5 octobre 2022 à 17h30 inclus - concernant la modification de droit commun n°2 du Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’Alfortville. , et nous avons analyséle dossier. Le résultat de nos observations réflexions, questions… est synthétisé dans  le document ci-dessous.

Ce document fait des remarques sur la modification de PLU proposées par la municipalité et émet également des observations sur les réponses de la municipalité aux réserves de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAE)  et du Département du Val de Marne formulées à propos de ces modifications de PLU.  

La principale modification du PLU porte sur la construction du nouveau quartier Baboeuf/Verdun à l’emplacement de l’ancienne gare de marchandise de la SNCF.  D’autres modifications concernent une augmentation possible de la hauteur des constructions dans certains quartiers d’Alfortville.  Ces modifications figurent en rouge dans les documents de modification du PLU fournis par la municipalité.

Selon  l’arrêté du GPSEA comportant les informations sur les modalités de réponse à l’enquête publique et de consultation des documents, les observations, propositions et contre-propositions pourront être adressées à l'attention de Madame la commissaire enquêtrice par voie électronique  avant le 5 Octobre 2022 17h30 à l’adresse suivante:

modification-plu-alfortville@mail.registre-numerique.fr

 Le dossier d’enquête publique est consultable depuis le 5 septembre sur le site https://www.registre-numerique.fr/modification-plu-alfortville

Vous pouvez reprendre les observations que nous avons formulées en l’état ou vous en inspirer. Il nous semble en effet important de nous impliquer en tant que citoyen·nes concerné·es, et de nous exprimer, surtout lorsque nous y sommes légalement invités.


samedi 1 octobre 2022

Tribune du Mag' d'octobre 2022 : La place de l’enfant dans la ville

 Installation d’un manège payant et d’un food truck : cela revient à tirer un profit commercial d’un espace de jeu public, gratuit.

 Concertation inexistante avec les parents et les assistantes maternelles usagères et directement concerné.es par le projet. 

La visibilité du monument aux morts et l’animation du centre-ville sont les raisons qui ont prévalu au choix de ces décisions. Une occasion ratée de lancer une réelle concertation : des parents ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 300 signatures ! 

Quand réfléchirons-nous sérieusement à l’espace laissé aux enfants dans notre ville pour leur permettre, comme aux adultes, de s’approprier et d’explorer des espaces de liberté ? De nombreuses initiatives sont mises en place en France et ailleurs dans le monde : Piétonisation des abords des écoles, rues temporairement fermées, itinéraires hors circulation, grâce à l’ntégration des plus jeunes dans les concertations. Francesco Tonucci, chercheur en psychopédagogie, fait l’hypothèse qu’une ville adaptée aux enfants est une ville adaptée à tous. L’enfant devient alors le « garant de toutes les différences ».