Tribunes

Articles PNM parus dans le bulletin municipal d'Alfortville (Le Mag)

Juillet/août 2025

  Le droit international, rien que le droit international. 

«L’état d’Israël, d’héritier du génocide, est en train de passer dans le camp des bourreaux aux yeux d’une grande partie de l’opinion mondiale » (Sophie Bessis, historienne). « Israël a réussi sa stratégie diabolique d’expulsion forcée par des traumatismes, en rendant Gaza invivable »… « il ne s’agit pas de complexité politique, il ne s’agit pas de deux camps, il s’agit d’un peuple qui est massacré, affamé, déplacé et effacé pendant que le monde débat de la terminologie »… « Nous ne mourons pas en silence, nous documentons notre propre destruction »… « Si les droits humains, le droit, la morale ont encore un sens, Gaza est l’endroit où ces valeurs doivent subsister ou mourir. Car si le monde peut nous regarder disparaître et ne rien faire, alors rien de ce qu’il prétend défendre n’est réel » ( Nour Elassy jeune journaliste et poétesse palestinienne). 

Que faire ? 

Défendre le droit international, combattre l’extrême-droite où qu’elle sévisse, reconnaître l’état Palestinien, suspendre l’accord d’association Europe/Israël, dénoncer l’apartheid et la colonisation des territoires palestiniens.

Juin 2025

Enquête d’auto satisfaction ? 

Nous avons tous reçu dans nos boites aux lettres le splendide compte-rendu de l’enquête de satisfaction qui se veut « Baromètre des politiques publiques » de la municipalité, réalisée par Harris interactive en 2024. 

Nous sommes donc 87% satisfaits de vivre à Alfortville, à la « densité harmonieuse », entre autres autocongratulations. 

Cependant, à la lecture de l’étude, comment ne pas ressentir une certaine frustration. Est-ce que nous retrouvons nos soucis et questionnements parmi les questions posées ? Peut-on se sentir entendu lorsque les réponses proposées se limitent à « Tout à fait- Plutôt-Plutôt pas-Pas du tout-Ne sais pas ? Ceci est symptomatique d’un problème qui touche ces  enquêtes : les dispositifs conçus par et pour les demandeurs ne produisent ils pas une vision tronquée de l’expérience vécue réellement ? Le but de celui qui commande une enquête est-il de trouver des pistes d'amélioration ou d'avoir une bonne note? Le demandeur poursuivrait une finalité non avouée, et le participant lui, répond de manière faciale et littérale à la question posée. Un exemple d'instrumentalisation ? 

Les municipales approchent !

Mai 2025 : Les états généreux du revenu de base

 Utopie réaliste indispensable et salvatrice (librement inspiré des propos tenus lors de ce WE de rencontre à Alfortville par  G.Mathelier maire d’Ambilly et administrateur de l’UNCASS). Le revenu de base, c’est la capacité de chacun et chacune d’entre nous de vivre en être humain libre et responsable de son existence individuelle et sociale, parce qu’on est venu.es au monde sans le choisir. 

C’est un don de la société, sans condition ni contrepartie. Il remet l’égalité au cœur des attentions. Contre  l’industrie du contrôle, indissociable des aides conditionnées à des situations particulières. Plus de non recours, plus de stigmatisation ressentie par les « pauvres » ou les « inactifs ». 

Respiration vivifiante, apport de connaissances, réflexion collective et citoyenne à renouveler absolument, cette rencontre à l’initiative du MFRB, Mouvement Français pour le Revenu de Base, a permis de confronter différents points de vue sur la manière de le mettre en place, de le financer. Avec un postulat de base : allocation d’existence universelle et inconditionnelle. 

Tous.tes y ont droit, sans contrôle, sans contrepartie, à un niveau suffisant pour pouvoir en vivre dignement.

Avril 2025

Avec l'entrée en vigueur de la loi sur l'immigration, les étrangers devront passer un examen de langue pour renouveler leur titre de séjour. 

Des milliers de personnes seront concernées par cette obligation et risquent même d'être expulsées si elles n'atteignent pas le niveau requis : niveau collège pour une carte de séjour de 2 à 4 ans par ex. 

Cette exigence pourrait avoir un impact décisif sur l’avenir des personnes qui ont un emploi et vivent en France depuis des années. 

Les associations dénoncent un niveau de langue exigé trop élevé, et une mise à niveau bien incertaine. En même temps, l’OFFI (Office français de l'immigration et de l'intégration) qui coordonne le dispositif, réduit l’offre de cours en présentiel au profit de cours en ligne, nécessitant un matériel numérique conséquent. 

Sur Alfortville, seule l’association La Compagnie des Parents propose des cours en journée d’ASL (ateliers sociolinguistiques), de différents niveaux, préparant aux examens. Avec 62 apprenants cette année et 30 sur liste d’attente, les subventions de l’état annoncées en baisse, comment la ville prévoit-elle l’avenir de ses concitoyens étrangers ?

Mars 2025 : Les établissements scolaires sous contrat

 Encore un ministre de l’Education Nationale qui préfère confier ses enfants à un établissement privé confessionnel !

Après Stanislas, voici Notre Dame de Betharram. Qu’attendent les parents quand ils font ce choix ? Plus de rigueur peut être, un entre soi sans doute. Cependant, face aux accusations de violences psychologiques, physiques ou sexuelles commises par leurs éducateurs sur des mineurs, l’omerta et le déni sont là. 

Que risquent les établissements qui dérogent au contrat dont ils profitent : prise en charge des salaires enseignants par l’état et contributions financières des collectivités locales. Les contrôles sont rarissimes : 5 par an pour 7500 établissements selon un rapport parlementaire de 2024. Il est arrivé que les contributions publiques soient maintenues après un rapport accablant. 

Au-delà des scandales, cela nous révèle le regard posé sur l’enfance par nos institutions. Pas de ministère dédié, mais la création d’un poste de haut commissaire sans budget à ce jour, et une proposition de loi « autoritariste » qui nie la primauté de l’éducatif sur le répressif ce qui depuis 1945 fonde la justice des mineurs. Cherchez l’erreur!

Février 2025 : Le budget vert


Le budget vert, de quoi s’agit-il ? 

Il sert à évaluer l’impact du budget sur la transition écologique. C’est une nouvelle présentation des dépenses de fonctionnement et d’investissement qui révèle leur impact environnemental. Elles sont qualifiées de favorables, neutres ou défavorables. 

Pour quoi faire ? Le but est de mieux intégrer l’enjeu environnemental dans le pilotage des politiques publiques et de faciliter la planification écologique à l’échelle nationale. 

Dès 2025, un état annexé aux comptes 2024 de la municipalité doit être publié. Une soixantaine de responsables de collectivités locales ayant déjà testé le budget vert ont été questionnés : 

« l’exercice est réalisable et utile, pour sensibiliser les élus et les services. Il incite chaque direction à se questionner sur ses décisions et sur les moyens d’intégrer la transition écologique. ». 

Il ne s’agit pas uniquement de caractériser les dépenses mais d’introduire une culture climatique chez les agents et les élus, pour disposer d’un outil d’aide à la décision politique. Beau programme à l’ordre du jour de notre commission écologie (agenda 2030) dont nous sommes sans nouvelle.

Janvier 2025

 2024 s’est achevée. 

La ville bouge et se construit. 

2025 commence avec ses palissades de chantier. On a peur d’être envahis par le béton, peur de voir les plus défavorisés d’Alfortville nous quitter pour trouver logement plus loin, moins cher. 

La croissance d’une ville est un processus complexe qui doit envisager l’ensemble des besoins quotidiens de la population existante et nouvelle. L’indispensable bifurcation écologique milite pour la densification. 

Quelle densification pour quelle performance sociale et énergétique quel mieux vivre ? Jardinage et bien être animal ne sont pas les critères d’une transition écologique réussie. Pour chaque appartement nouveau, prévoir les besoins en service public en transport en centre de santé en école en commerce. Selon les projets immobiliers et la sociologie des nouveaux venus, il faut organiser leur accueil au sein de la population existante, éviter les ghettos et les condominiums fermés. 

Le budget 2025 sera structuré pour mieux révéler la performance écologique des dépenses et des investissements. Nous le demandons depuis 4 ans. C’est maintenant imposé par la loi. 

A quand le début des travaux de notre commission de la transition écologique, décidée il y a 1 an, et qui ne s’est pas encore réunie pour travailler ?

Décembre 2024

 En 2023 se sont tenues des réunions de concertation autour du projet du SEDIF, un système onéreux, énergivore et polluant pour produire notre eau potable. 

Le SEDIF a choisi Véolia et son système d’OIBP qui fournit une eau trop pure pour être consommée et remet dans nos rivières les polluants qu’elle a su en extraire !! 

L’eau obtenue, doit subir une reminéralisation pour être consommable. Le projet se poursuit, après un "ripolinage de communiquant", contre l'avis du débat public et de l'ensemble des acteurs franciliens de l'eau. « la poursuite du projet est confirmée sans attendre l’actualisation des études programmées suite au débat public. » (Source CNDP) : dialogue de sourds. 

Pourtant, un grain de sable pourrait faire dérailler cette mécanique. Selon Médiapart, des membres de la Cour des comptes ont fait un signalement auprès du Parquet National Financier pour dénoncer les irrégularités qu’ils ont constatés dans l'appel d'offres. Chargés de superviser cette procédure au sein du Sedif, ils ont démissionné avant la fin et sont retournés dans leur administration d’origine estimant qu’ils n’ont pas eu les moyens de réaliser leur mission...

Novembre 2024

 Blessée par le manque de respect des votes, illustré magistralement par le gouvernement Barnier, la démocratie est à réinventer. Commençons à la base, la commune, une échelle à laquelle peut s’exprimer une démocratie directe impliquant les habitants dans des discussions ouvertes et des décisions communes. 

Naples, Barcelone, Poitiers, l’idée d’un « communalisme » fait son chemin. Que d’occasions ratées ici d’animer et faire vivre la démocratie. Silence total sur la production de l’eau potable à Alfortville, quasi confidentialité sur les enquêtes publiques concernant l’urbanisme, absence de discussions sur l’évolution du site Sanofi, etc. 

Où sont les réunions publiques, les débats communs ? Depuis quatre ans, Poitiers organise des assemblées citoyennes et populaires où élus, agents et habitants débattent et décident ensemble. 

Attention, ce ne sont pas des ersatz de démocratie, des réunions d’information top-down, mais l’envie de redonner une place aux habitants dans la décision municipale. 

Face aux défis sociaux et écologiques qui sont devant nous, un peu d’innovation n’est peut-être que du bon sens. Alors, on s’y met ? Vive la Commune 

Octobre 2024

 Notre dernier monarque a révélé avec talent les pires défauts de la 5ème république. Au service des mondes économiques et financiers il a su utiliser, comme personne avant lui, les travers les plus antidémocratiques de notre constitution, pour servir l’intérêt de peu contre l’intérêt commun. 

Cette constitution privilégie le marketing politique au détriment des convictions, promeut des potentats locaux et nationaux au détriment des programmes, confisque le pouvoir des citoyens au profit de représentants inféodés à des appareils qui privilégient leur survie au détriment de leurs idéaux, de leurs convictions. 

On assiste à une fin de règne, les jours de la 5ème république sont comptés. Malheureusement, le travail est fait : services publics exsangues, protection sociale en danger, droit du travail détricoté. Comme plus tôt dans l’histoire, ce cortège d’incertitude, d’anxiété fait le jeu des forces brunes, celles de l’autoritarisme et de la haine. 

En juillet dernier, nous avons eu un sursaut qui a amené un espoir. Espoir étouffé dans l’œuf par les manœuvres qu’on sait. Ne baissons pas les bras !! Union, Union, débat, débat, démocratie écologie, solidarité ! A quand la 6ème ?

Septembre 2024

 La récente victoire du Nouveau Front Populaire lors des élections législatives est un tournant pour la démocratie en France. Ce mouvement, porteur d’espoir et de changement, a su mobiliser des voix qui réclament la justice sociale, l'égalité et la planification écologique. 

Lucie Castets, proposée comme 1ère ministre, incarne cette volonté de renouveau et d’écoute des préoccupations des Français, mais le refus du président Macron de la nommer soulève de graves interrogations sur la santé de notre démocratie. 

Ce déni de démocratie n’est pas anodin : il témoigne d’un décalage entre les attentes citoyennes et les décisions prises au sommet de l’État. 

Les Alfortvillais, comme partout, ressentent cette déconnexion grandissante d’avec un pouvoir qui semble ignorer leur voix. Il est donc important que les élus locaux s’engagent pour défendre la volonté du peuple et des alfortvillais et favoriser un dialogue inclusif. La démocratie se nourrit des choix du peuple et du respect mutuel entre les institutions et les citoyens. 

Ensemble, faisons entendre notre voix pour que chaque opinion compte et que le changement souhaité devienne réalité.

Juillet/août 2024 

  Au moment où on écrit cette tribune, nous ne savons pas qui, de la nouvelle peste bleu-brun ou du Nouveau Front Populaire a remporté nos suffrages. Quoiqu’il sorte des urnes, nos voix se feront entendre, rien ne pourra être pareil, rien ne se fera plus sans nous. 

Soit on rentre en résistance et en désobéissance face à la préférence nationale et son cortège autoritaire et liberticide, soit on réveille la gauche pour que ce Nouveau Front Populaire (et tous ses signataires) respecte ses engagements. 

Les 15 premiers jours de rupture, l’urgence de la paix, paix en Ukraine, en Palestine et retour du dialogue en Kanaky-Nvelle Calédonie. 

La mise en chantier d’une 6ème République qu’on fera moins vulnérable face aux egos, aux carrières et aux ambitieux, en redoublant de vigilance et d’intransigeance face à toutes les formes de racisme, à toutes les formes de discrimination. 

On se réveille à Gauche pour reconstruire nos services publics, santé, éducation, justice, police. 

On entame la planification écologique pour enfin habiter la planète en étant respectueux du vivant. 

Quoiqu’il arrive, l’avenir est entre nos mains, il sera ce qu’on saura en faire

Juin 2024 : Les "Chronopostes"

Depuis décembre 2021, le piquet de grève des Chronopost d’Alfortville nous rappelle l’exploitation moderne du travail par des entreprises sans scrupule. C’est d’autant plus choquant quand, in fine, les entreprises qui en bénéficient sont d’anciens services publics. 

Les grévistes et leurs soutiens reprochent à Chronopost de sous-traiter en cascade les livraisons à des sociétés qui emploient des personnes sous le salaire minimum légal en profitant de leur statut précaire. Chaque fois que le droit du travail est impunément bafoué cela menace l’ensemble des travailleurs.  

D’autres sans-papiers, en situation similaire les ont rejoints. Ensemble, ils demandent la régularisation de leur situation puisqu’ils travaillent. La préfecture les fait lanterner. Sur 200 dossiers prêts, seuls 32 ont pu être déposés il y a un an. La préfecture, semble-t-il débordée, n’accorde plus de rendez-vous. Pour ces 32 personnes, 15 ont vu leur situation régularisée, 9 dossiers attendent encore d’être examinés. 

La préfecture refuse toute nouvelle discussion. 

Face à ce refus inacceptable, nous les soutiendrons jusqu’au bout.

Mai 2024 : Le stationnement

Alfortville étend le stationnement payant à toute la commune pour un meilleur partage de l’espace public. 

La ville de Paris s’est positionnée pour la création d’un tarif spécifique pour le stationnement des voitures individuelles lourdes, encombrantes et polluantes, majoritairement les SUV. 

Le « Sport Utilitary Vehicle», qui représente près de 50% des ventes mondiales, est caractérisé par une garde au sol élevée et un gabarit important. Lourd et encombrant, il consomme environ 15% et produit en moyenne 20% de gaz à effet de serre de plus que le reste des voitures. 

La «SUVisation» est la 2ème source d’augmentation des gaz à effet de serre en France (de 2008 à 2018), juste derrière le secteur aérien. 

Surdimensionné, le SUV crée un sentiment de sécurité trompeur, provoque davantage de dommages corporels en cas d’accident, un enfant piéton a 8% de plus de risques de mourir sous les roues d’un SUV. Leur centre de gravité trop haut les rend peu stables et sujets aux tonneaux. 

SUV, dérive des injonctions marketing : "Sans Utilité Véritable"! A-t-on réfléchi à une surtaxe de stationnement pour ces véhicules à l’utilité douteuse dans notre ville ?

Avril 2024 : La Gazette de Par Nous Mêmes

Ce sont les habitants qui en parlent le mieux. 

Depuis 1 an, Alfortville a sa Gazette ! 

Son numéro 6 est à découvrir bientôt sur le marché !! Nous y avons abordé des points importants pour notre ville et ses habitants : l’accessibilité de la ville aux enfants, la richesse de la géothermique, le danger des dioxines générées par les incinérateurs environnants (Créteil et Ivry), le harcèlement scolaire, la distribution de l’eau potable et les polémiques autour du SEDIF/Veolia. 

La Gazette a recueilli la parole de jeunes sur les relations de la police envers les jeunes des quartiers, et publié l’interview d’un des travailleurs grévistes de chronopost qui se battent depuis 2 ans pour avoir des papiers. 

Nous avons consacré un numéro spécial à l’Hôpital de Saint Maurice et la lutte des usagers et soignants qui s’opposent à la privatisation d’une partie de ses bâtiments.  

En projet, un numéro spécial sur la démocratie municipale avec des exemples de villes où la démocratie est un vrai projet. 

Vous pouvez nous soumettre des idées d’article, des articles tout prêt , des demandes d’interview en nous écrivant : parnousmemes.alfortville@gmail.com

Mars 2024 : Des dioxines à Alfortville 

 Comme vous l’avez peut-être entendu, il y a des dioxines à Alfortville et dans les villes voisines. Ce sont des molécules toxiques à très faible dose, responsables de maladies chroniques et de cancers, produites par l’industrie et l’incinération des déchets.

En 2022, l’ONG ToxicoWatch a montré que le seuil d’alerte est dépassé dans les œufs et les végétaux autour de l’incinérateur d’Ivry, pointant la pollution des sols. L’ARS l’a confirmé en 2023. La nature des dioxines identifiées suggère des sources diverses, le passé industriel et l’incinération de déchets. Une pollution récente ? La stabilité des dioxines, parfois plus de cent ans, laisse aussi ouverte la possibilité d’une pollution ancienne. La mesure obligatoire d’émission par l’incinérateur d’Ivry semble normale. Pas de chance, selon Toxicowatch en 2021 les capteurs fonctionnaient 60% du temps. Ce que dément le gestionnaire. Il faut approfondir l’étude de notre exposition, estimer les conséquences sur la santé et rendre publiques les mesures de dioxine lors des projets immobiliers.
Lisez la « Gazette d’Alfortville » distribuée sur le marché et notre page Facebook pour en savoir plus.

Février 2024 : L'hôpital Esquirol toujours !

 Psychiatrie en danger à l’hôpital Esquirol de Saint Maurice dont Alfortville dépend

Au lieu d’un projet de simple remise aux normes, la direction a fait le choix d’un projet d’extension. En 1833, Jean-Étienne Esquirol, psychiatre français, conçoit cet hôpital en plein bois de Vincennes, tel qu’il est actuellement, en donnant à l’architecture et à l’aménagement des espaces une dimension curative. 

En 2024, le nouveau projet de bâtiment, modifie profondément la pratique de ce qui était une psychiatrie innovante. Le projet serait financé grâce à la location au privé, à prix dérisoire (0,86€/m2/mois) des anciens bâtiments historiques classés et d’un emprunt potentiellement toxique à taux variable. La construction nécessitera arrachage de 35 arbres centenaires, bétonisation et imperméabilisation des sols. 

Cette nouvelle organisation de l’hôpital s’accompagne de la suppression de près de 8% des effectifs actuels. Un collectif composé de syndicats de soignants, d’associations environnementales et d’usagers, et d’un certain nombre d’élus locaux, travaille à une solution alternative. 

Les Alfortvillais.es sont concerné.e.s. SOUTENONS LES !! 

Janvier 2024

Retour sur l'année 2023 !
 2023 une année charnière ? Massacres et crimes de guerre en Israël et en Palestine occupée, tension dans toute la région, issue très incertaine de la guerre en Ukraine. Un président contesté à l’international par son propre service de diplomates, contesté en France par sa majorité. Notre président qui a choisi de se tourner vers la droite extrême et une extrême droite qui jubile. Préférence nationale, xénophobie, racisme sont inscrits dans une loi scélérate. Le réchauffement climatique continue, la marchandisation de nos biens communs se renforce, eau potable, énergie, production géothermique, les marges des multinationales provoquent une inflation qui touche les plus précaires, les prestations sociales sont remises en cause, le système de santé se délite et le système scolaire entretient les inégalités. Ceux qui luttent et qui contestent, sont criminalisés, ceux qui défendent nos biens communs sont traités de terroristes, alors que les turpitudes et les intérêts des ministres, conseillers du prince et milliardaires de tous ordres sont protégés. Faisons en sorte que 2024 soit meilleure ? Partout où nous sommes faisons entendre nos voix.

Décembre 2023

 AMBITION : CO-CONSTRUCTION ? 

Le conseil municipal, a créé une commission pour concevoir les actions de transition écologique municipales guidée par le projet Agenda 2030 de l’ONU. Cette commission n’est composée que d’élu.es. « C’est ça la co-construction » nous a-t-on dit lors de LA réunion publique sur le sujet!! « Les élus d’opposition ont le droit de donner leur avis »!!! Malheureusement, être élu.e ne confère pas l’infaillibilité. Quelles que soient la valeur et les compétences des élu.es, les projets pour la ville et les décisions importantes seraient élaborées de manière plus efficace par l’intelligence collective. La démocratie citoyenne est gage d’efficacité !! Elle est complémentaire de la démocratie représentative. Les citoyen.nes ne sont plus spectateurs ou simples consommateurs de services, ils deviennent actrices et acteurs de la vie publique. Le conseil municipal élu délibère et décide en dernier ressort. La commission devrait être composée de citoyen.nes choisi.es pour leurs compétences et leur intérêt pour la transition écologique, animant des travaux réalisés par les associations et/ou des habitant.es tirés au sort.

Novembre 2023

Après l’assassinat de Dominique Bernard, Samuel Paty, Agnès Lassalle, les mots manquent, voici ceux de Laurence De Cock, professeure d’histoire-géographie et historienne : « Nous devons refuser tout discours qui transformerait nos élèves en potentiels ennemis. 

Laisser s’installer cette petite musique du danger c’est donner raison aux criminels qui nous détestent pour ce que nous sommes : des passeurs de savoirs, des passeurs de valeurs, des passeurs d’humanité. Ce défi nous engage en première ligne mais n’est pas seulement le nôtre. Les responsables politiques doivent reconnaître que l’école se serait déjà écroulée depuis longtemps sans le travail des communautés éducatives parfois jusqu’à épuisement, a fortiori l’école publique lentement dépecée. Les formules incantatoires évoquant le « plus beau métier du monde » ne suffisent plus. Nous avons besoin de gestes concrets de respect et de reconnaissance. 

C’est à cette condition que nous trouverons comment dépasser la peur et le moment de deuil et comment poursuivre dignement la mission dans laquelle nous, Dominique, Samuel, Agnès et les autres nous sommes engagés : instruire et éduquer. »

Octobre 2023

Septembre, la rentrée et les incontournables annonces du ministre de l’éducation nationale. 

Cette année, ce ne sont pas les pénuries de professeur, les classes surchargées ou la revalorisation des salaires qui préoccupent Gabriel Attal, mais une tenue vestimentaire assimilée à un signe religieux. Un texte officiel de plus malgré la précision des textes existants : la loi de 1905, la Charte de la laïcité et la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques. 

Plus problématique, la détermination entre ce qui est une abaya et ce qui est une robe ample et longue est laissée au personnel éducatif, qui devra statuer sur ce qui est «laïquement acceptable» au risque d’un profilage arbitraire et stigmatisant. Et c’est encore une fois une réglementation de l’habillement féminin. L’an dernier c’était le crop top trop court, en 2023 c’est l’abaya trop couvrante ! Le corps des femmes reste ainsi l’objet de toutes les injonctions. N’oublions pas que le vêtement a toujours été un outil de contrôle social, consolidant l’ordre moral et sexuel patriarcal. 

Quand laisseront-ils les jeunes filles s’habiller comme elles le veulent ?

Septembre 2023

 L’eau? Parlons-en! 

Nous avons alerté le conseil municipal à propos d’un projet du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) permettant à Veolia de continuer à contrôler le traitement et la distribution de notre eau potable. 

Ce projet est coûteux en énergie et en investissement technologique (875M€). Dangereux pour l’écosystème des bassins fluviaux, il permet de dédouaner le productivisme agricole en amont. Excès de pesticide ou d’intrant ? Veolia veille sur nous ! Les consommateurs paieront! Les polluants sont rejetés dans l’eau? Communes en aval, faites appel à Véolia et à sa technologie! 

Notre maire, vice-président du SEDIF n’a pas informé les alfortvillais de ce projet qu’il soutient alors qu’on observe en Île de France une vague de remise en cause de la domination des multinationales en contrat de délégation de service public avec le SEDIF. Plusieurs conseils municipaux  ont voté pour la remunicipalisation de ce bien commun. La Commission Nationale du Débat Public proposait aux maires concernés, d’organiser des débats sur le projet afin que les habitant.es puissent donner leur avis ; les alfortvillais n’y ont pas été conviés, la démocratie participative a ses limites !

Juin 2023

Notre eau potable… Le SEDIF a un projet de changement de technologie de 870M d'€ pour le traitement de notre eau potable. Ce projet, largement controversé, fait l’objet d’un débat public, comme le veut la loi, du 20 avril au 20 juillet. Le problème de l’eau, de sa préservation, de son traitement et de sa consommation mérite mieux qu’un débat technique. Il nécessite une prise de position politique citoyenne. Pour Alfortville, le GPSEA en a confié la gestion au SEDIF qui, par délégation de Service public en a confié l’exploitation à VEOLIA, entreprise privée qui nous facture ses prestations. Notre municipalité s’est donc désengagée de cette responsabilité au profit de plus grands qu'elle (plus compétents?). Outre notre constante opposition à toute délégation de service public au privé, nous regrettons que nous, habitants d’Alfortville, et nos élu.e.s soient tenu.e.s en dehors de toute décision concernant notre eau potable. Heureusement, notre Maire est Vice président du GPSEA, et Vice président du SEDIF, il est donc aux premières lignes pour être informé et nous informer en organisant une réunion publique à Alfortville sur le sujet.

Mai 2023

AUTORITARISME. 

Alors que ces dernières années en politique, le fond de l’air dérive doucement vers l’autoritarisme, cette pratique du pouvoir devient insupportable à de nombreux concitoyens. On croyait l’autoritarisme old fashion, limité à quelques personnalités inquiètes ou maîtrisant mal leur égo au niveau local ou national. Que nenni ! Le passage en force de la loi retraite contre une évidente majorité de citoyens, sans concertation véritable en est un bon exemple. La violence crescendo du maintien de l’ordre en est sa déclinaison. Depuis 10 ans, COP21, lois travail, gilets jaunes, et maintenant loi sur les retraites et manifestations des Soulèvements de la Terre à Sainte-Soline voient des déploiements de forces démesurés avec armures, gaz, et armes de guerre (grenades, LBD et fusils d’assaut). Cette répression violente conduit à des milliers d’interpellations, de blessés graves. Beaucoup ne supportent plus. La loi retraite a mis des millions de gens dans la rue. L’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre a transformé en 15 jours un collectif de quelques centaines de personnes en un mouvement de 100 000 membres dont un comité local Ivry/Alfortville… 

Avril 2023

"VALEUR TRAVAIL" ?

La pandémie a bouleversé nos habitudes et notre façon d’envisager le cours de la vie. Le télétravail a déclenché une réflexion sur l’organisation du travail, le travail comme lien social. La lumière a été mise sur les travailleurs du lien et des services socialement indispensables. La réforme des retraites tente de museler aspirations et réflexions en exigeant d’aliéner deux années de plus de notre vie à la production au service des plus aisés! Pour quelle production leur transférer ce capital ?

La réaction populaire est forte comme jamais depuis longtemps. Mépris pour les travailleurs.ses exerçant des métiers pénibles, carrières hachées exercées souvent par les femmes allant de paire avec injustice et confiscation des biens. La place qu’occupent dans notre vie le travail temps contraint et le travail libre doit être interrogée.

Darmanin parlant du peuple de gauche paresseux nous parle de «  valeur travail », « il y a ceux qui aiment le travail et ceux qui ne l’aiment pas ». Quel mépris ! Il voudrait se placer du côté d’une certaine morale. Replaçons le débat sur le plan politique quel travail, pour quelle production et pour quelle société ?

Mars 2023

SOUTENONS LE COMITE ALFORT

Dans le droit fil de la mobilisation contre la réforme des retraites, s’est constitué un collectif citoyen à Alfortville en 2019 à l’initiative d’un groupe d’enseignants en grève. Le 19 janvier 2023, ce collectif s’est reformé dans le but d’étendre la mobilisation à d’autres secteurs professionnels, renforcé par des enseignants et citoyens de Maisons-Alfort : ainsi est né le comité Alfort. Après les deux éditions de « la braderie des retraites », (journée de mobilisation et d’information festive organisée sur la place de la mairie d’Alfortville les 18 janvier et 16 mars 2020), le comité Alfort a organisé une marche aux flambeaux le mercredi 15 février reliant la mairie de Maisons-Alfort à celle d’Alfortville. Au point d’arrivée buvette, soupe à l’oignon et crêpes solidaires ont permis à une centaine de manifestants, rejoints sur place par des Alfortvillais, de se retrouver, d’échanger et d’abonder la caisse de grève. Restons attentifs aux futures actions de ce comité en plein essor et rejoignons-le dans cette lutte contre une réforme injuste et injustifiée !

Février 2023

Médiathèques : ouvrir plus, ouvrir mieux ? Soutenons les revendications de nos bibliothécaires. 

L’ouverture des médiathèques les jeudis et les dimanches engendre des conditions de travail dégradées, ce qui impacte fortement les usager.es : moins d’animations, moins d’accueils de classes et de crèches, moins de temps de réflexion pour des acquisitions de qualité. La dégradation des conditions de travail implique la dégradation de la qualité de l'offre culturelle proposée aux usagers. Pour ouvrir plus, il faut plus de moyens, une réflexion/concertation avec les usagers et des compensations pour les bibliothécaires. À ce jour, l’extension des horaires et des jours d'ouverture pour le public signifie une augmentation des horaires et des jours travaillés pour les bibliothécaires sans recrutement de postes statutaires supplémentaires. À ce jour aucun engagement écrit du territoire sur les modalités de compensation: ni récupération de repos, ni primes, ni aménagement du temps de travail, ni recrutement de personnel formé ET aucune réflexion/concertation avec les usager.es. 

Médiathèques : ouvrir plus pour proposer moins ?

Janvier 2023

L’année 2022 s’achève dans un contexte très difficile pour les francilien.ne.s. Inflation des prix, fragilisation de nos services publics dû au manque d’investissement de l’Etat et de la région. Nous subissons la dégradation des transports en commun, avec des bus, métros et RER surchargés et en prime l’augmentation du passe navigo dès le mois de janvier, sans amélioration du service. Nos hôpitaux sont dans un état catastrophique, obligeant beaucoup à renoncer aux soins et mettant toujours plus en difficulté le personnel soignant. Nos écoles durement impactées, avec un manque toujours criant d’enseignant.e.s, non remplacé.e.s depuis la rentrée et des élèves en situation de handicap non accompagnés.

Pour 2023, nous souhaitons un sursaut pour nos services publics. Entendons les revendications des agent.e.s de la SNCF et de la RATP pour la revalorisation de leurs conditions de travail, du personnel soignant pour la défense de nos hôpitaux, du corps enseignant pour l’éducation de nos enfants ! Souhaitons la reconnaissance et la valorisation des métiers  du lien qui sont encore trop souvent méprisés et oubliés.  En 2023 protégeons nos services publics !

Décembre 2022

Sobriété et petits gestes. 

A l'image de la communication présidentielle la municipalité nous fait ses recommandations : couvrez vos casseroles, utilisez un lave-vaisselle… Si elles peuvent paraître pertinentes, rappelons que la transition écologique nécessite des politiques structurelles, portées par les pouvoirs publics, en lieu et place de recommandations culpabilisantes. Comme notre collectif citoyen le répète depuis 3 ans, la municipalité a un rôle fondamental à jouer pour s’adapter au changement  climatique. Alors qu’il est établi que la privatisation des énergéticiens participe à la spéculation et à l’inflation, le projet de privatisation, même partielle, de la géothermie alfortvillaise doit être suspendu. Seule une régie 100% publique peut garantir des prix bas pour les locataires. Nous sommes étonnés que le Comité de suivi des engagements du Pacte de la Transition signés par la majorité municipale, n’existe pas encore, 3 ans après. Où en est le fameux concept marketing “la ville du quart d’heure”? Quid du moratoire sur la densification ? Nous attendons de la municipalité de pouvoir délibérer collectivement sur ces sujets. Mais cela demande de l’investissement plus que de la communication.

Novembre 2022

Winter is coming

“L’Hiver vient, et en hiver il faut prendre soin les uns des autres”. Cette sentence de la série Games of Thrones n’a jamais été aussi vraie. Inflation, explosion des coûts de l’énergie, absence de mesures gouvernementales protectrices font craindre la bascule dans la pauvreté de nombre d’entre-nous, qui devront choisir entre régler leur loyer, leur facture de chauffage, ou se nourrir correctement.

Pour prévenir une entrée massive dans la précarité, Alfortville a les moyens d’agir concrètement et immédiatement sans coût supplémentaire pour le budget communal : le président de LOGIAL peut faire voter le blocage de l’augmentation prévue des charges locatives; le CCAS peut réaliser la coordination des associations solidaires comme ce qui exista durant les confinements, le CM peut décréter la mise en place d’un “permis de louer” –comme le font certaines communes- afin de lutter contre le fléau des marchands de sommeil qui proposent de véritables passoires thermiques à leurs locataires.

Alfortville solidaire doit se réaliser concrètement avec le concours de ses associations et de ses services publics municipaux, patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas Ce sont les propositions que notre collectif citoyen portera.

Octobre 2022

La place de l’enfant dans la ville

Installation d’un manège payant et d’un food-truck : cela revient à tirer un profit commercial d’un espace de jeu public, gratuit. Concertation inexistante avec les parents et les assistantes maternelles usagères et directement concernées par le projet. La visibilité du monument aux morts et l’animation du centre ville sont les raisons qui ont prévalu au choix de ces décisions. Une occasion ratée de lancer une réelle concertation : des parents ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 300 signatures ! Quand réfléchirons-nous aux lieux permettant aux enfants, comme aux adultes d’explorer, de s’approprier et d’éprouver l’espace en toute liberté ? De nombreuses initiatives sont mises en place en France et ailleurs dans le monde : piétonisation des abords des écoles, rues temporairement fermées, itinéraires hors circulation, grâce à l’intégration des plus jeunes dans les concertations. Francesco Tonucci, chercheur en psychopédagogie fait l’hypothèse qu’une ville adaptée aux enfants est une ville adaptée à tous. L’enfant devient alors le « garant de toutes les différences »

Septembre 2022

Grève à Chronopost.

Depuis 9 mois des travailleurs sans papiers de l’agence Chronopost, en grève, sont présents jour et nuit devant l’agence d’Alfortville. Ils exigent leur régularisation. Comme en 2019/2020, ils dénoncent la poste et ses sous traitants qui surexploitent les sans-papiers (horaire invivables, temps partiel imposé, heures supplémentaires non payées, arrêts maladie impossibles, accidents du travail non reconnus). La direction du travail du 94, comme en 2019 refuse de protéger ces salariés victimes d’infractions au code du travail. Pour faire une demande de régularisation la préfecture exige des documents que seuls les employeurs des entreprises sous traitantes peuvent délivrer. Ils s’y refusent, niant la présence de sans-papiers parmi leur personnel. La poste, donneur d’ordre, rejette la faute sur les sous traitants et pour se débarrasser du problème, rompt son contrat avec l’entreprise! La poste profite de cette main d’œuvre pour la surexploiter dans des conditions déplorables. L’état ferme les yeux devant ce système de sous-traitance en cascade. Ces travailleurs doivent être respectés dans leurs droits et régularisés.

Juillet-Aout 2022

Les dernières élections législatives rendront  à l’assemblée nationale sa fonction première : être le lieu du débat entre les représentants des citoyens.
La majorité municipale actuelle a contribué à ce changement en se réclamant de l’Union Populaire Ecologique et Sociale.
Le fait majoritaire, illustré par les députés godillots, critiqué à juste titre au niveau national, est tout aussi critiquable à l’échelon municipal. Le Conseil municipal est aussi, selon la loi, une assemblée délibérante. Délibérer, c’est débattre en vue de décider. Notre CM comprend 10 groupes dont 7, dits « de la majorité », sont supposés refléter sa diversité. On constate pourtant une absence de débat durant les séances, une suspecte unanimité de la majorité dans tous ses votes, qui relègue le CM au rang de chambre d’enregistrement des décisions prises en amont par un cercle restreint de gens « autorisés » dont certains ne sont pas élus.
Aucune collaboration possible, aucune co-construction, aucun contrôle du pouvoir exécutif.
Le fait majoritaire devient le fait autoritaire.
Rendons le  conseil municipal plus transparent, plus participatif et plus collaboratif!

Juin 2022

Bienvenu.es à gauche ! L’accord national qui rassemble la gauche dans la NUPES repose sur un programme en résonance avec le programme de PNM.

A Alfortville, le collectif citoyen Par Nous-mêmes a toujours choisi de cantonner ses actions et propositions au niveau municipal. Cependant, nous nous réjouissons que la majorité des composantes de la majorité municipale ait signé cet accord.

Nous espérons que le programme de la NUPES aura naturellement une influence sur la conduite de la politique municipale.

Ne séparons pas  la démocratie, la solidarité et la transition écologique. Nous espérons:

        La création de la commission extra municipale qui évalue l’impact écologique de tous les projets municipaux

        La réouverture du PLU et son analyse écologique

        Un refus de la privatisation de la géothermie

        La lutte contre l’extension des incinérateurs.

        L’exigence auprès du GPSEA pour obtenir une alimentation bio dans les cantines

        Des subventions suffisantes aux associations pratiquant la médiation sociale en lien avec le CCAS

        Une politique proactive auprès des bénéficiaires potentiels des minima sociaux

        L’instauration du revenu minimum garanti

Mai 2022

Comme en 2017, l’extrême droite s’est opposée à la droite macroniste lors d’un second tour déserté. A Alfortville en 2022 le changement est à gauche. Lors du premier tour, elle a progressé de 9% par rapport à 2017 et finit à 49%. Ce gain s’est entièrement reporté sur le candidat Mélenchon. Face aux dangers de l’extrême droite et du libéralisme autoritaire et malgré ce que voudraient nous faire croire les tenants des gauches irréconciliables, quand la gauche est de gauche elle est puissante. Nous espérons que cette leçon sera retenue pour les législatives à venir.

Les questions de démocratie, des solidarités et de la transition écologique ont été effacées du débat du second tour. Notre collectif continuera inlassablement de les porter au niveau municipal et fera en sorte que l’actuelle majorité cesse de faire barrage à nos propositions.

- pour une participation citoyenne au travers de commissions (vie associative, transition énergétique), incluant associations et habitants.

- pour une meilleure solidarité avec les plus démunis.

- pour une planification locale de la transition écologique, lors de la réouverture du plan local d’urbanisme.

Avril 2022

2008 : crise financière, 2020-2021 : crise sanitaire, depuis longtemps crise climatique, énergétique, crise alimentaire, toutes sont encore aggravées par la guerre en Ukraine.
Qui en souffre ? Qui en profite ?
Les milliards du quoiqu’il en coûte se sont retrouvés dans la sphère financière, pas dans la production, et encore moins dans nos poches.
Les exilés affluent aux portes de l’Europe, où certains demandent qu’on trie les « bons » et les « mauvais » exilés. Le peuple ukrainien, aujourd’hui en première ligne et malgré une défense héroïque se fait bombarder, massacrer. Le peuple Russe, sous la censure et la désinformation commence à souffrir de l’embargo économique et commercial.
Pendant ce temps, le CAC 40 après une période de baisse au début de l’agression russe en Ukraine  est reparti à la hausse.
Pendant ce temps les marchands d’armes se frottent les mains. Depuis le 22 février, le cours de Thalès a grimpé de 35%.
Nous sommes décidément dans un système mondial qui se nourrit des crises qu’il provoque, à notre détriment.
Soutien à la résistance du peuple Ukrainien, soutien au peuple Russe en dissidence.

Mars 2022

8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Soit disant grande cause du quinquennat, l’égalité femmes/hommes n’a pas fait l’objet d’une politique volontariste durant le mandat de Macron. Les municipalités ne peuvent remplacer l’Etat, mais ont un rôle à jouer pour lutter contre toutes les violences et toutes les formes d’inégalité sexistes. Depuis mars 2020, nous proposons notre collaboration dans les différentes instances municipales sans succès. À Alfortville, il n’existe ni budget dédié ni plan d’action connus pour combattre les inégalités. Le conseil local de sécurité s’est réuni pour travailler sur la prise en charge des violences faites aux femmes. L’opposition n’y est pas représentée et le conseil municipal n’a jamais été informé de ses travaux.

L’égalité F/H ne peut se contenter des mesures de communication auxquelles nous avons participé:« où est Angela » et les sacs à pain, initiative de « Nous Toutes ». Il faut dépasser les clivages politiques. À quand une politique volontariste et des moyens à Alfortville ?

Notre collectif est prêt à participer à l’élaboration d’un plan municipal pour l’égalité F/H


Février 2022

L’abstention, une pandémie qui affecte la démocratie

La participation électorale est un marqueur de la bonne santé d’un régime démocratique. En France, depuis une vingtaine d’année, elle se réduit comme peau de chagrin, symptôme emblématique d’une crise de la représentation politique. Il est surprenant qu’à 40 jours de la clôture des inscriptions et alors que nous sommes abreuvés de communication pour la vaccination, les communications gouvernementale, régionale et municipale sont silencieuses pour appeler à s’inscrire sur les listes électorales AVANT LE 4 MARS.
L’abstention, l’absence des listes électorales et l’absence de vaccination ont en commun de toucher les catégories populaires, éloignées des services de santé et des services publics, trop inquiètes de leur survie quotidienne pour s’investir dans l’avenir et les projets.
Il faut aller vers eux, penser un avenir commun et, dans l’immédiat, lancer une campagne d’inscription sur les listes électorales plus efficace encore que la campagne de vaccination. En avril, votons !

Décembre 2021

Encore un effort pour faire vivre la démocratie à Alfortville! Lors du dernier conseil municipal, le maire a joué arrogance, colère et ironie envers les élu.e.s dits de l’opposition. « Le fait majoritaire » dont il se réclame devrait le rendre serein. Pourtant, toute opposition le rend nerveux. Elu avec 57% des voix, ce sont à 43% des votant.e.s qu’il s’adresse ainsi avec mépris. Voir notre vidéo des extraits du Conseil municipal du 28 Septembre 2021 (cherchez «déclaration préliminaire PNM» sur youtube) « En fait, vous n’avez pas confiance» clame-t-il. La confiance, ça se mérite et se nourrit de la transparence. Depuis 9 mois, des citoyens réclament pour étude des dossiers administratifs publics sans aucune réponse. A chaque conseil municipal, nos élu.e.s demandent les dossiers qui ne leur sont pas communiqués ou trop tard pour être étudiés. Le conseil municipal n’est pas institué pour flatter une majorité, mais pour faire vivre le débat, contrôler l’exécutif  municipal et, pourquoi pas, pour faire évoluer les positions de chacun.e. Sans cela, la démocratie se vide de son sens. Revenons à la raison : la loi, rien que la loi !

Novembre 2021

AESH : Accompagnant.e des Enfants en Situation de Handicap. La reconnaissance et la visibilité du handicap dans notre quotidien est indispensable. La loi de 2005 devait favoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap à l’école. En 2021 le compte n’y est pas. 750€ net mensuels à temps complet 24h, ne permettent pas aux AESH de vivre dignement. Une formation à minima, des missions auprès de plusieurs enfants dans plusieurs établissements, des horaires de travail qui interdisent toute autre activité : tout est fait pour dévaloriser cette fonction, décourager les candidat.es et entraîner de nombreuses démissions. Les heures d’accompagnement octroyées aux élèves ne sont pas assurées par manque d’AESH. Enfants, parents, enseignants, AESH en souffrent. La reconnaissance de la fonction d’AESH passe par la professionnalisation, un véritable statut de la fonction publique et une formation qualifiante à la hauteur des missions qui leur sont confiées. Le problème est national. A Alfortville, les enseignant.es de Bérégovoy durement touché.es par le problème sont en grève intermittente.
Par Nous Même soutient les AESH dans leur combat.

Octobre 2021

Notre tribune absente du dernier MAG et pourtant livrée avant l’heure fatidique ! Dommage. Il y avait beaucoup à dire, en 1150 signes, sur la rentrée : la voici remaniée.

La rentrée scolaire a de nouveau eu lieu dans un contexte particulier. À Alfortville, la majorité a annoncé sur Facebook en grande pompe l’achat et l’installation de sondes C02 dans les écoles. Cette mesure bienvenue ne saurait suffire à faire une rentrée scolaire sécurisée et sereine pour nos écoliers et écolières. Il aurait été judicieux de consulter, comme nous l’avions demandé, l’ensemble des parties prenantes (enseignant.e.s, parents, associations, ensemble des élu.e.s) pour la préparer au mieux. C’est dur la concertation locale ! Nos demandes de rendez-vous furent sans réponse jusqu’à mi-septembre.

Au sommet de l’Etat, un système de décision ultra-centralisé n’arrive pas à offrir un cadre serein et clair aux enseignant.e.s et aux enfants, alors que la crise sanitaire dure depuis deux ans. Alfortville gagnera à ce que ne soient pas reproduits localement les mêmes schémas que le Maire dénonce au niveau national. Surtout quand il s’agit de l’avenir de nos enfants.

Aout 2021

Ce mois de septembre voit la rentrée scolaire s’effectuer de nouveau dans un contexte particulier. L’incapacité du gouvernement à offrir enfin un cadre serein et clair aux enseignant.e.s et aux enfants, alors que la crise sanitaire dure depuis deux ans, démontre que Jean-Michel Blanquer et Emmanuel Macron sont incapables d’apprendre de leurs erreurs.

À Alfortville, la majorité a annoncé l’achat et l’installation de sondes de C02 pour équiper les écoles de la municipalité. Si cette première mesure est bienvenue elle ne saurait suffire à faire une rentrée scolaire sécurisée et sereine pour nos écoliers et écolières.

 Au-delà de la question de l’achat d’équipements, annoncé sur Facebook en grande pompe, il aurait été bienvenu de consulter l’ensemble des parties prenantes pour préparer au mieux cette rentrée. Notre collectif regrette l’absence de concertation, notamment des associations, parents d’élèves et de l’ensemble des élu.e.s du conseil municipal, et ce, malgré nos relances pour que tous les élu.e.s soient associé.e.s aux réflexions. Toutes nos demandes de rendez-vous avec l’adjoint au Maire en charge de l’éducation restent d’ailleurs sans réponse depuis juin 2020.

La crise démontre au sommet de l’Etat la faillite d’un système de décision ultra-centralisé autour d’un prétendu homme providentiel. Alfortville gagnera à ce que ne soient pas reproduits localement les mêmes schémas que le Maire dénonce au niveau national. Surtout quand il s’agit de l’avenir de nos enfants.


Juillet 2021

La laïcité n’est pas un gros mot. Après quelques péripéties, la mairie n’impose plus aux associations subventionnées de signer une charte de la laïcité, mais simplement d’en prendre connaissance. Nous sommes toujours opposés à cette charte, rédigée par LREM, truffée de contre-sens et de confusions qui tordent la notion de la laïcité. Selon la loi de 1905, les contraintes de la laïcité s’appliquent à l’ETAT et aux services publics, pas aux associations ni aux individus. A ceux là elle assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes et l’expression de leurs convictions. Non, la laïcité ne contribue pas à l’égalité entre les femmes et les hommes (Art1). Elle a été inscrite dans la loi plus tard sans encore être acquise. Non, la laïcité n’est pas le socle de la citoyenneté (Art2). Ce socle de la citoyenneté c’est la devise républicaine. Nous avons proposé au conseil municipal du 30 juin de remplacer cette charte par une charte des engagements réciproques entre la ville et les associations subventionnées qui détaille les droits et devoirs respectifs des associations et de la municipalité.

Juin 2021

1150 caractères
C’est la taille de la rubrique que vous lisez, peut-être dans une salle d’attente, à l’Etat Civil, au CCAS ou chez vous.
C’est l’espace qui est généreusement alloué mensuellement aux élu.e.s pour échanger avec les habitant.e.s.
Comme vous pouvez le constater, le groupe majoritaire a 7 tribunes, donc 7 fois 1150 caractères. L’avantage d’être une « majorité » arlequin!
Est-ce vraiment utile de se confronter chaque mois à cet exercice d’expression politique par le tweet? Peut-on réellement développer une pensée complexe en 1150 caractères ? On nous demande de nous plier à l'ère des « pitches » imposés dans toutes les startup. Aujourd'hui on doit préparer un argumentaire de projet qui tienne en 2 minutes, le temps d’un trajet en ascenseur. Nous avons perdu la pratique du débat contradictoire, de la confrontation des points de vue.
La démocratie de réseaux sociaux est utile en pays de dictature, quand aucun autre lieu de parole n’existe. Nos institutions prévoient ces lieux de paroles entre élu.e.s, mais quel cadre d'échange formel avons-nous  entre habitant.e.s et représentant.e.s ? A quand des assemblées citoyennes ?

Mai 2021

Face à l’abstention, implication citoyenne.

En juin prochain, élections régionales et départementales. Le taux d’abstention s’annonce encore important. Les raisons de l’abstention sont pourtant connues : professionnalisation de la politique, promesses non tenues, démocratie uniquement formelle ; la lettre de la loi est respectée sans qu’en soit respecté l’esprit. Le Maire et quelques proches travaillent seuls, décident seuls, et le conseil municipal enregistre. Les propositions des élu.e.s sont refusées sans débat, les demandes de documents de travail sont ignorées, les commissions extra-municipales impliquant les citoyen.ne.s (suivi de l’écologie dans la ville, organisation de la vie associative) qui faisaient pourtant partie du programme de la majorité ne sont toujours pas en place.
L’un des moyens de lutter contre l’abstention est pourtant l’implication citoyenne, l’éducation à la démocratie et la mobilisation de l’intelligence collective des habitant.e.s. Il faut redonner aux alfortvillais.e.s le goût de la politique, le goût de se mêler de la chose commune, le goût de peser sur les décisions qui impactent leur vie quotidienne.

Avril 2021

A la demande de notre collectif, un atelier d’élu.e.s a été organisé pour revoir le processus d’attribution des subventions aux associations. Notre demande intervient afin de renforcer la transparence et l’équité. C’est ainsi que tout soupçon de clientélisme et de conflits d’intérêt seront évités dans les relations entre la municipalité et les associations. Nous demandons que la répartition des subventions s'effectue sur la base de critères découlant de politiques publiques définies par la municipalité et élaborées démocratiquement par l'ensemble des élu.e.s, après une concertation large avec l'ensemble des associations et des citoyen.ne.s comme convenu dans la proposition 30 du Pacte de transition qui a été signée par la majorité. 2 autres ateliers se tiendront en avril et mai pour définir un règlement et le processus des attributions aux subventions. 

Nous invitons toutes les associations et l’ensemble des habitant.e.s à consulter sur notre blog notre proposition de règlement des attributions des subventions aux associations et à nous faire part de leurs avis.


Mars 2021


Du nouveau au conseil municipal d’Alfortville le 18 février 2021


Pour la première fois lors du conseil municipal d’Alfortville, un débat important s’est tenu : 

le Débat de Politique Générale (DPG). 

Le classique Débat d’Orientation Budgétaire (DOB).a suivi. 


Le DPG s’est déroulé à la demande de PNM, avec le soutien des élus des listes minoritaires. 

Le DPG aurait dû permettre de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter la feuille de route de l’année à venir. 

Ce débat était essentiel au regard de la crise que nous traversons qui bouscule l’agenda et les priorités de la majorité. Le maire a d’ailleurs promis qu’un tel débat se tiendrait chaque année.


La majorité a répondu en partie à nos questions, mais nous attendons encore leurs feuilles de route précises. 

Pour une transparence totale, ces feuilles de route ne devraient elles pas être communiquées aux habitant.e.s, et pourquoi pas dans un Mag spécial ? 


Vous pourrez retrouver sur notre blog : parnousmemes.blogspot.com nos interventions lors de ce débat sur les thèmes de l’éducation, des solidarités, de l’écologie et de la démocratie, ainsi que notre intervention sur le budget.

Février 2021

Alfortville fête ses 135 ans

Une belle idée du conseil des jeunes : un album Panini, pour raconter l’histoire de la ville aux écoliers. Notre ville est riche d’histoire et d’engagement citoyen.

Installation d’ouvriers parisiens qui assèchent les marécages de Maisons-Alfort, ville conservatrice. Une communauté engagée qui peu après la Commune s’auto-organise et fonde Alfortville, dirigée au début par des socialistes antiautoritaires. L’accueil des bannis d’un peu partout.

Des passages tristes aussi quand le maire d’alors collabore avec l’occupant nazi.

Démocratie, solidarité, écologie... tant de thèmes à développer, un travail pédagogique enthousiasmant ! Déception !

Cet album est un catalogue promotionnel au style publicitaire comme l’est déjà le MAG pour les adultes, guère adapté à des enfants. L’aspect historique et patrimonial aurait pu être abordé avec l’aide d'historiens et de pédagogues. Le contenu d’un média porte une responsabilité, surtout lorsqu’il est distribué à l’école. Bref, comment ne pas penser à un détournement opportuniste, un outil qui, à défaut d’être pédagogique est devenu support promotionnel de la municipalité.

Janvier 2021

2020 Année de pandémie, de confinement, d’états d’urgence, de chasse aux migrants, d’entorse sévère aux libertés publiques. On a échappé au seul état d’urgence qui se justifiait … l’état d’urgence climatique de transition écologique. On a entrevu, sans réussir à le concrétiser, un monde d’après

A Alfortville, 2020 début de mandature. Les programmes nous on fait croire à un renouveau citoyen, à coup de promesses de municipalisme, de "lobbying citoyen utile"… Nous attendons toujours mais un seul homme, aux multiples fonctions, persiste à gouverner seul. Alors qu'on ne peut savoir ni décider seul ce qui est bon pour nous, habitantes et habitants d’Alfortville !

Qu'est-ce qui nous attend pour 2021 ? L'année débutera en Conseil municipal par un débat de politique générale où l'ensemble des élu.e.s présenteront leur feuille de route. Aurons nous encore des promesses vaines ou des perspectives réjouissantes pour notre avenir ? 

Ce que nous nous souhaitons pour 2021 : Alfortville démocratique pour une ouverture à l’implication des citoyen.ne.s dans les décisions pour leur ville, Alfortville solidaire pour ne pas laisser sur le bord du chemin celles et ceux que la crise aura durement impactés, Alfortville en route pour la transition écologique pour préserver le futur. Démocratie, solidarité, transition écologique ! Le monde d’après est entre nos mains, social et solidaire !

Décembre 2020

Virus, terrorisme, crise économique, crise climatique, tout  n’est qu’inquiétude ? 

Peur d’être contaminé, peur d’être contaminant, insécurité, culpabilité. L’Autre, s’il s’approche avec ou sans masque, s’il est d’une autre religion avec ou sans voile, est potentiellement dangereux, rien ne peut plus s’échanger. 

Vigilance et précaution, oui, peur et suspicion, non. Gestes barrière … se protéger du virus, barrière entre lui et nous, oui, mais pas de barrière entre nous.

État d’urgence, navigation à vue. Plus de livre, des écrans. Plus de contact, des livraisons. Chacun chez soi. Télé travail, télé réalité pour les uns, au front de la souffrance et du profit pour les autres.

On sent les frémissements de la révolte, du désespoir ? Quand on ne cherche qu’à survivre on n’arrive plus à vivre.

Et pourtant, besoin de l’Autre, entraide, solidarité, besoin d’espoir, besoin de perspective. Où est parti l’espoir du monde d’après ?  Un monde où l’écologie, les services publics, les solidarités, seront  enfin des priorités, un monde où chacun, enfin, se réappropriera l’espace de la cité.

Pour réinventer un nouveau monde, commençons localement !!

 

Novembre 2020 

Depuis longtemps à Alfortville l’attribution des subventions aux associations se fait dans une certaine opacité. Elle est pourtant encadrée par la loi, le projet de l’association doit correspondre à un des axes de politique publique de la collectivité. Il faudrait qu’un tel axe politique soit défini.

Nous avons demandé quelles étaient les politiques sportives et culturelles définies par le conseil municipal et les critères permettant de définir les montants attribués. Rien de précis ne nous a été communiqué.

Le même flou réside dans le contrôle de ces subventions. La loi demande pourtant que les associations subventionnées justifient annuellement l’usage qui en a été fait.

Le flou peut laisser la porte ouverte à l'arbitraire. Ainsi les subventions à certaines associations pourraient être conditionnées à un soutien à l'équipe municipale C’est pourquoi, comme le prévoit la loi, il importe que le Conseil Municipal bien sûr, mais aussi chaque citoyen puisse avoir communication de toutes les pièces justificatives, demande, calcul, justification de l’emploi de la subvention.

Nous vous tiendrons informés des suites données à nos demandes


Octobre 2020

Démocratie?

Le club historique d'Alfortville après cinquante ans d'existence va disparaître.

Expulsés de leur terrain, sans financement, les adhérents sont désemparés, les anciens voient leur histoire balayée, les habitants ne comprennent pas.

Peu importe la raison, le constat est clair, absence de dialogue, absence de concertation.

Démocratie ?

Particularité alfortvillaise, des enfants ont fait leur rentrée séparés les uns des autres par du plexiglas. Après leur avoir masqué le monde des adultes, on leur floute celui des autres enfants.

Qui protège-t-on et à quel prix ? Nous n'avons pas de réponse. Une certitude, une telle mesure aurait dû être le résultat d'une réflexion collective entre les différents acteurs de l'école et de la santé.

A Alfortville, ces décisions unilatérales laissent entrevoir une forme de mépris envers nous les habitants et les enfants en particulier.

En cette période de crise ensemble interrogeons :

Démocratie ?

A propos de démocratie, nous avons écrit un  règlement intérieur insufflant plus de démocratie qu'est il devenu ? Que s'est il passé ? On vous laisse deviner.

La suite de nos aventures parnousmemes.blogspot.com

 

Septembre 2020 

L’été du collectif Par Nous Mêmes

Rencontre avec l'association ALIC (Affamons l’Incinérateur de Créteil) pour en savoir plus sur le projet d'agrandissement de l'incinérateur. Il va à l'encontre de l'objectif de réduction des déchets, il est polluant et potentiellement risqué pour la santé, dépasse les besoins à venir et le tout sans réelle concertation avec les habitants. Nous sommes contre ce projet. Nous vous invitons à vous faire votre opinion en consultant le blog d’alic : affamonslincinerateur.home.blog. Nous avons travaillé sur la dimension démocratique du règlement intérieur pour inclure une réelle participation des habitants et faciliter l’accès à l’information de tous les conseillers. Nous avons appris, par les réseaux sociaux, que suite au démantèlement du camp d’Aubervilliers 51 personnes étaient « mises à l’abri » à Alfortville. Nous avons tenté, à notre modeste niveau, de leur apporter notre soutien.

Nous avons demandé aux adjoints concernés un point sur la situation Alfortvillaise face au covid et à participer à l’organisation de la rentrée Nous avons proposé notre aide mais nous n’avons pas obtenu de réponse à ce jour.

 

Juillet 2020

Il est obligatoire de voter le règlement intérieur du Conseil Municipal dans LES 6 MOIS qui suivent son installation. Avec la volonté politique et un peu d’imagination, le règlement intérieur peut permettre une DEMOCRATIE PLUS DIRECTE donnant la parole aux citoyen.ne.s et aux associations.

Ce règlement intérieur  crée les COMMISSIONS: finances, culture, urbanisme,Transition écologique etc.… lieux de débat et de travail des élu.e.s pour préparer le Conseil.. Il permet L’INTERVENTION DES HABITANT.E.S et des associations dans les différentes instances municipales. Il institue les règles d’organisation des REFERENDUMS citoyens.

Nous souhaitons rédiger ensemble un NOUVEAU règlement intérieur dans le cadre des MARGES DE LIBERTES permises par la loi. Il fera l’objet des propositions que nos élu.e.s feront à la commission municipale qui traitera de ce sujet.

Nous vous invitons à regarder notre vidéo Youtube Alfortville Par Nous Mêmes et à nous contacter parnousmemes.alfortville@gmail.com pour participer à la rédaction du nouveau règlement 

L’objectif est de donner un MAXIMUM de place à l’EXPRESSION et aux PROPOSITIONS des habitants.

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