mercredi 1 mars 2023

Tribune du mois de mars : SOUTENONS LE COMITE ALFORT

 SOUTENONS LE COMITE ALFORT

Dans le droit fil de la mobilisation contre la réforme des retraites, s’est constitué un collectif citoyen à Alfortville en 2019 à l’initiative d’un groupe d’enseignants en grève. 

Le 19 janvier 2023, ce collectif s’est reformé dans le but d’étendre la mobilisation à d’autres secteurs professionnels, renforcé par des enseignants et citoyens de Maisons-Alfort : ainsi est né le comité Alfort. Après les deux éditions de « la braderie des retraites », (journée de mobilisation et d’information festive organisée sur la place de la mairie d’Alfortville les 18 janvier et 16 mars 2020), le comité Alfort a organisé une marche aux flambeaux le mercredi 15 février reliant la mairie de Maisons-Alfort à celle d’Alfortville. Au point d’arrivée buvette, soupe à l’oignon et crêpes solidaires ont permis à une centaine de manifestants, rejoints sur place par des Alfortvillais, de se retrouver, d’échanger et d’abonder la caisse de grève. 

Restons attentifs aux futures actions de ce comité en plein essor et rejoignons-le dans cette lutte contre une réforme injuste et injustifiée !

vendredi 10 février 2023

1ère Gazette d'Alfortville, Par Nous Mêmes !

 Lors de nos échanges avec les habitants d'Alfortville nous avons perçus beaucoup d'insatisfactions, de critiques contre la personnalisation et la concentration du pouvoir municipal, d'amertume à la suite de décisions opaques... 

Nous souhaitons que les citoyens se réapproprient leur ville et puissent s’impliquer dans le processus de décision, c'est pourquoi nous avons décidé de proposer un espace d'expressions pour nos réflexions mais aussi pour ceux qui en exprimeraient l'envie !







mercredi 1 février 2023

Tribune du mois de février - Médiathèques : ouvrir plus, ouvrir mieux ?

 Soutenons les revendications de nos bibliothécaires. 

L’ouverture des médiathèques les jeudis et les dimanches engendre des conditions de travail dégradées, ce qui impacte fortement les usager.es : moins d’animations, moins d’accueils de classes et de crèches, moins de temps de réflexion pour des acquisitions de qualité. La dégradation des conditions de travail implique la dégradation de la qualité de l'offre culturelle proposée aux usagers. 

Pour ouvrir plus, il faut plus de moyens, une réflexion/concertation avec les usagers et des compensations pour les bibliothécaires. À ce jour, l’extension des horaires et des jours d'ouverture pour le public signifie une augmentation des horaires et des jours travaillés pour les bibliothécaires sans recrutement de postes statutaires supplémentaires. À ce jour aucun engagement écrit du territoire sur les modalités de compensation: ni récupération de repos, ni primes, ni aménagement du temps de travail, ni recrutement de personnel formé ET aucune réflexion/concertation avec les usager.es

Médiathèques : ouvrir plus pour proposer moins ?

jeudi 5 janvier 2023

Tribune du mois de janvier, les voeux de Par Nous Mêmes !

 L’année 2022 s’achève dans un contexte très difficile pour les francilien.ne.s. Inflation des prix, fragilisation de nos services publics dû au manque d’investissement de l’Etat et de la région. 

Nous subissons la dégradation des transports en commun, avec des bus, métros et RER surchargés et en prime l’augmentation du passe navigo dès le mois de janvier, sans amélioration du service. Nos hôpitaux sont dans un état catastrophique, obligeant beaucoup à renoncer aux soins et mettant toujours plus en difficulté le personnel soignant. Nos écoles durement impactées, avec un manque toujours criant d’enseignant.e.s, non remplacé.e.s depuis la rentrée et des élèves en situation de handicap non accompagnés.

Pour 2023, nous souhaitons un sursaut pour nos services publics. Entendons les revendications des agent.e.s de la SNCF et de la RATP pour la revalorisation de leurs conditions de travail, du personnel soignant pour la défense de nos hôpitaux, du corps enseignant pour l’éducation de nos enfants ! 

Souhaitons la reconnaissance et la valorisation des métiers  du lien qui sont encore trop souvent méprisés et oubliés.  

En 2023 protégeons nos services publics !

lundi 21 novembre 2022

Tribune du Mag' de décembre 2022 : Sobriété et petits gestes.

 A l'image de la communication présidentielle la municipalité nous fait ses recommandations : couvrez vos casseroles, utilisez un lave-vaisselle… 

Si elles peuvent paraître pertinentes, rappelons que la transition écologique nécessite des politiques structurelles, portées par les pouvoirs publics, en lieu et place de recommandations culpabilisantes.

 Comme notre collectif citoyen le répète depuis 3 ans, la municipalité a un rôle fondamental à jouer pour s’adapter au changement  climatique. Alors qu’il est établi que la privatisation des énergéticiens participe à la spéculation et à l’inflation, le projet de privatisation, même partielle, de la géothermie alfortvillaise doit être suspendu. Seule une régie 100% publique peut garantir des prix bas pour les locataires. 

Nous sommes étonnés que le Comité de suivi des engagements du Pacte de la Transition, signés par la majorité municipale, n’existe pas encore, 3 ans après. 

Où en est le fameux concept marketing “la ville du quart d’heure”? 

Quid du moratoire sur la densification ? 

Nous attendons de la municipalité de pouvoir délibérer collectivement sur ces sujets. Mais cela demande de l’investissement plus que de la communication...

dimanche 2 octobre 2022

Modification de PLU - Enquête publique

 Bonjour à tous et toutes,

Comme vous le savez peut-être, une enquête publique a lieu actuellement - jusqu’au 5 octobre 2022 à 17h30 inclus - concernant la modification de droit commun n°2 du Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’Alfortville. , et nous avons analyséle dossier. Le résultat de nos observations réflexions, questions… est synthétisé dans  le document ci-dessous.

Ce document fait des remarques sur la modification de PLU proposées par la municipalité et émet également des observations sur les réponses de la municipalité aux réserves de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAE)  et du Département du Val de Marne formulées à propos de ces modifications de PLU.  

La principale modification du PLU porte sur la construction du nouveau quartier Baboeuf/Verdun à l’emplacement de l’ancienne gare de marchandise de la SNCF.  D’autres modifications concernent une augmentation possible de la hauteur des constructions dans certains quartiers d’Alfortville.  Ces modifications figurent en rouge dans les documents de modification du PLU fournis par la municipalité.

Selon  l’arrêté du GPSEA comportant les informations sur les modalités de réponse à l’enquête publique et de consultation des documents, les observations, propositions et contre-propositions pourront être adressées à l'attention de Madame la commissaire enquêtrice par voie électronique  avant le 5 Octobre 2022 17h30 à l’adresse suivante:

modification-plu-alfortville@mail.registre-numerique.fr

 Le dossier d’enquête publique est consultable depuis le 5 septembre sur le site https://www.registre-numerique.fr/modification-plu-alfortville

Vous pouvez reprendre les observations que nous avons formulées en l’état ou vous en inspirer. Il nous semble en effet important de nous impliquer en tant que citoyen·nes concerné·es, et de nous exprimer, surtout lorsque nous y sommes légalement invités.


samedi 1 octobre 2022

Tribune du Mag' d'octobre 2022 : La place de l’enfant dans la ville

 Installation d’un manège payant et d’un food truck : cela revient à tirer un profit commercial d’un espace de jeu public, gratuit.

 Concertation inexistante avec les parents et les assistantes maternelles usagères et directement concerné.es par le projet. 

La visibilité du monument aux morts et l’animation du centre-ville sont les raisons qui ont prévalu au choix de ces décisions. Une occasion ratée de lancer une réelle concertation : des parents ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 300 signatures ! 

Quand réfléchirons-nous sérieusement à l’espace laissé aux enfants dans notre ville pour leur permettre, comme aux adultes, de s’approprier et d’explorer des espaces de liberté ? De nombreuses initiatives sont mises en place en France et ailleurs dans le monde : Piétonisation des abords des écoles, rues temporairement fermées, itinéraires hors circulation, grâce à l’ntégration des plus jeunes dans les concertations. Francesco Tonucci, chercheur en psychopédagogie, fait l’hypothèse qu’une ville adaptée aux enfants est une ville adaptée à tous. L’enfant devient alors le « garant de toutes les différences ». 

mardi 5 juillet 2022

Tribune du Mag' du mois de juillet : Politique municipale

La tribune de Par Nous Mêmes paru dans le Mag' du mois de juillet 22 :

Les dernières élections législatives rendront à l’assemblée nationale sa fonction première : être le lieu du débat entre les représentants des citoyens.

La majorité municipale actuelle a contribué à ce changement en se réclamant de l’Union Populaire Ecologique et Sociale.
Le fait majoritaire, illustré par les députés godillots, critiqué à juste titre au niveau national, est tout aussi critiquable à l’échelon municipal. Le Conseil municipal est aussi, selon la loi, une assemblée délibérante. Délibérer, c’est débattre en vue de décider. 

Notre CM comprend 10 groupes dont 7, dits « de la majorité », sont supposés refléter sa diversité. On constate pourtant une absence de débat durant les séances, une suspecte unanimité de la majorité dans tous ses votes, qui relègue le CM au rang de chambre d’enregistrement des décisions prises en amont par un cercle restreint de gens « autorisés » dont certains ne sont pas élus.

Aucune collaboration possible, aucune co-construction, aucun contrôle du pouvoir exécutif.

Le fait majoritaire devient le fait autoritaire.

Rendons le conseil municipal plus transparent, plus participatif et plus collaboratif!



jeudi 21 avril 2022

Elections 2022, l'entre deux tours !

 Comme en 2017, le 1 er tour de l’élection présidentielle a qualifié l’extrême droite et la droite macroniste. L’abstention a augmenté passant de 22,3% en 2017 à 26,31%.

A l’inverse des résultats nationaux, avec 9% de plus qu'en 2017, les Alfortvillaises et Alfortvillais ont fait majoritairement le choix de la gauche, notamment grâce aux 37,4% de l’Union Populaire qui se place en tête des suffrages. De même, la participation des habitant-e-s a été plus forte, avec une progression de 4% (de 73,5% à 77,5%).

Ainsi, à Alfortville, les électeurs ne se sont pas laissé influencer face au danger que représentait la candidature le Pen.

Au second tour, nous faisons confiance aux Alfortvillaises et Alfortvillais : pas une seule voix pour l’extrême droite !

Au niveau national,  lors de l'entre 2 tours, les thématiques de la démocratie, des solidarités et de la transition écologique ont complètement disparu du débat. Il est à craindre que ces thématiques soient également oubliées durant le prochain mandat, malgré les alertes du GIEC sur la nécessité d’agir dès aujourd’hui pour minimiser les dégâts du dérèglement climatiques, la crise démocratique actuelle et l’augmentation de la pauvreté.

Quelque soit l'ssue du second tour, vous pourrez compter sur notre collectif Alfortville Par Nous-Mêmes pour poursuivre notre engagement afin de concrétiser une véritable démocratie citoyenne, la transition écologique et des pratiques véritablement solidaires.

Au niveau municipal, nous ferons en sorte que l’actuelle majorité tienne compte du vote des citoyen-ne-s pour cesser de faire barrage à nos propositions de collaboration aux projets de la ville. Les habitant-e-s se sont détourné.e.s du projet et des méthodes du Parti Socialiste et des partis composant la majorité municipale. Nous appelons le Maire à prendre en compte les résultats du scrutin national et à mener sa politique locale en conséquence.

Nos élu.e.s PNM sont prêt.e.s, comme elles et il l’ont toujours été, à travailler au sein du Conseil Municipal et avec les services de la Ville.

● Pour une meilleure solidarité avec les plus démunis, notamment avec la mise en place d’un Revenu Minimum Garanti

● Pour une planification locale de la transition écologique, notamment avec la réouverture du plan locale d’urbanisme

● Pour une participation citoyenne plus intense en constituant avec les associations et les habitants une Commission locale de la vie Associative, une commission pour la transition énergétique et pour une démocratie renforcée au sein des comités de quartier et du Conseil citoyen

Ces propositions ne vont pas de soi, elles sont difficiles à concrétiser. C’est pourquoi il faut s’y atteler vite, tous et toutes ensemble, de manière ouverte et transparente.

jeudi 25 novembre 2021

Soutien à la Grève des AESH ! Des conditions dignes de travail pour accompagner nos enfants en situation de handicap

A l'appel de plusieurs organisations syndicales, les AESH du Val-de-Marne se sont mis en grève, aujourd'hui, jeudi 25 novembre. 

Plus de 200 personnes ont manifesté ce matin devant la DSDEN (la direction des services départementaux de l'éducation nationale) pour revendiquer des conditions dignes de travail des AESH et de l'accompagnement des enfants en situation de handicap.

Le collectif Alfortville Par Nous-Mêmes leur apporte leur soutien inconditionnel.

Pour appuyer leur lutte, nous partageons ce texte d'une famille en souffrance :


« Qu’est ce qu’on va faire de ça ? »


Cette phrase, ce questionnement je l’ai entendu souvent et même très souvent à l’école et dans les structures de la petites enfance. Il faut savoir que derrière le »ça », il y a un enfant donc un être humain qui est en « situation de handicap ». 

Comment se fait-il que malgré la loi de 2005 avec les moyens qui devaient suivre, les parents, les professionnel-les et les enfants les attendent toujours….

Comment peut-on maltraiter l’enfant et sa famille et l’enseignant ? Les écoles réagissent mais les réponses sont quasi inexistantes.

Comment peut on donner à un enfant en situation de handicap la présence d’une personne qui ne le connaît pas tant humainement que pathologiquement  du jour au lendemain, sans certitude de l’accompagner toute l’année?

L’enfant souffre tous les jours de cette situation, « pourquoi je suis différent ? Pourquoi les adultes ont toujours raison et que je ne peux rien dire ? »

Les parents ont la boule au ventre tous les jours de laisser leur enfant dans cette institution qui n’a pas les moyens qu’elle devrait avoir et qui ne peut répondre aux besoins spécifiques des enfants qui lui sont confiés.

La seule solution, c’est le rejet d’un enfant de CM1 en situation de handicap dont les aménagements actés ne sont toujours pas mis en place, se retrouve au CP à faire le travail de CP. SCANDALEUX !

Il faut savoir que ce sont les parents qui ont tout fait pour que leur enfant soit reconnu comme «différent », sinon « il était mal élevé, les parents étaient laxistes, cet enfant n’a pas de cadre…»

Et voilà l’école a donné son avis qui prime sur ce que les parents clament et réclament depuis la moyenne section, prendre en charge leur enfant avec des aménagements. L’école juge, l’école est la seule à savoir comment éduquer. 

C’est une vraie souffrance quotidienne pour la famille, pour le couple, pour la fratrie et pour les grands parents. 

Il faut savoir que sous couvert de bonnes intentions des parents s’interrogent sur la scolarité de leurs propres enfants en ayant « ça » dans la classe. 

Cette situation est totalement intolérable la loi d’inclusion devient une situation d’exclusion. 

Témoignage d’une famille en souffrance.

dimanche 21 novembre 2021

Charte Laïcité : notre droit de réponse aux présidentes et présidents d'association suite au Courrier de M. le Maire

Madame la présidente, monsieur le président

Dans son courrier en date du 21 Septembre, concernant la mise en œuvre de sa "Charte de la laïcité", qui vous a été adressé ainsi qu’à toutes les associations d'Alfortville, Monsieur le Maire, Luc Carvounas commet inexactitudes et imprécisions. L’ensemble des groupes d’opposition a été choqué par ce courrier qui semble confondre intérêt général des alfortvillais.e.s et manœuvre politicienne. Il cherche avant tout à décrédibiliser les oppositions auprès du milieu associatif, en répandant de fausses informations, distribuant des bons et des mauvais points, s’auto-proclamant porte-parole d’élus au mépris du respect de la démocratie..

Un exemple ? Le fait de parler d’un groupe LFI qui n’existe pas. Il entend désigner ainsi les trois élu.es municipaux du collectif citoyen “Alfortville Par Nous-mêmes” dont une appartient à LFI.

Il oublie la présence d’un conseiller municipal LFI dans sa majorité.

Un autre exemple ? Le groupe Place à l’avenir -LaREM n’a pas voté contre l’application de la charte de la laïcité, mais s’est abstenu.

Quand des élu.es remplissent le mandat donné par les alfortvillais.e.s, et s’opposent à Mr le Maire, il fait mine de le “regretter”, et qualifie de « peu claires » des prises de position documentées et argumentées.

La relecture du compte-rendu du Conseil Municipal du 30 Juin 2021 montre que pour la première fois il y a eu un débat au sein de cette assemblée, c'est-à-dire un échange de points de vue différents tous argumentés, les différentes opinions exprimées étaient très claires, et les explications de vote non moins claires.

Pour résumer les faits :

  • Le collectif citoyen Alfortville Par Nous-Mêmes est opposé à la mise en place pour les associations, d’une “charte de laïcité” et a proposé une charte d’engagement réciproque Municipalité/associations à co-construire.
  • Alfortville Place à l’avenir –LaREM s’est abstenu parce que la charte proposée était amputée d’exigences qui leur tiennent à cœur
  • Alfortville au coeur –LR centres a voté pour mais en précisant que la charte n’allait pas assez loin

Les positions de tous les groupes d’opposition étaient pour des raisons très différentes opposées à la charte proposée.

Rappel de la position du groupe Par Nous-mêmes :

Le collectif citoyen Alfortville Par Nous-mêmes est profondément attaché à la laïcité.

La laïcité organise le respect de la liberté de conscience et la séparation des cultes et de l’Etat (article 1 de la Loi du 9 décembre 1905). Les citoyens sont ainsi libres de manifester leur appartenance religieuse ou philosophique, ainsi que leur droit de ne pas croire ou de ne plus croire, contrairement aux agents fonctionnaires de l’Etat ou des collectivités publiques qui, dans l’exercice de leur fonction, doivent assurer une neutralité absolue.

Par contre, le collectif citoyen Alfortville Par Nous-mêmes est opposé à toute charte de la laïcité qui parle de tout autre chose que de laïcité, et a proposé une charte d’engagements réciproques à co-construire et à signer par la ville et par les associations subventionnées. Cette charte d’engagement réciproque déclinant les droits et devoirs de chacun

Les différentes lois encadrant les libertés associatives et celles régissant l’octroi de subventions disposent que les associations subventionnées doivent avoir un objet d’intérêt général qui s’inscrive dans la politique de la ville (dont nous regrettons l’absence de formulation claire).

Par contre, on peut exiger des associations subventionnées qu’elles acceptent tout adhérent alfortvillais intéressé par leurs activités sans discrimination d’opinion, de conscience, de genre, de provenance et qu’elles luttent en leur sein contre toute discrimination.

En accord avec les dispositions de la Loi du 9 décembre 1905 il est illégal d’imposer aux associations de taire leurs convictions, philosophiques, ou religieuses, tant qu’elle ne les imposent à aucun de leurs adhérents et qu’elles sont compatibles avec la loi de la République.


En espérant que ce courrier vous permettra, de mieux comprendre les sous entendus et  le langage politicien électoraliste de notre Maire, qu’on peut imputer peut être à une grande fatigue due aux multiples tâches que ses fonctions et sa manière de gouverner la ville lui imposent.


Le collectif Par Nous-mêmes et ses élu.e.s :

Lara Bakech, Armelle Namy et François Tronche

lundi 25 octobre 2021

Retours sur le Conseil Municipal du 28 septembre 2021

 Humour et démocratie : retrouvez ce que nous avons dit, et surtout ce que nous aurions aimé dire lors du dernier conseil municipal qui s'est déroulé le 28 septembre...




jeudi 21 octobre 2021

Manifestation de soutien aux AESH

 Mardi 19 novembre le collectif Alfortville Par Nous Mêmes était présent lors de la manifestation de soutien aux AESH organisé par les enseignants et les parents d'élèves de l'école élémentaire Bérégovoy.



Explications 

A Alfortville, les personnels de l’école Bérégovoy sont en grève intermittente jusqu’à la Toussaint,
pour protester contre le manque de personnel AESH (Accompagnant.e des Enfants en Situation de
Handicap).

La reconnaissance et la visibilité du handicap dans notre quotidien est indispensable. La loi de 2005
devait favoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap à l’école.

En 2021 le compte n’y est pas !

 750€ net mensuel à temps complet, 24h, ne permettent pas aux AESH de vivre dignement.

 Une formation à minima, des missions auprès de plusieurs enfants dans plusieurs établissements

 Des horaires de travail qui interdisent toute autre activité

Tout est fait pour dévaloriser cette fonction, décourager les candidat.es et entraîne de nombreuses
démissions.

Les heures d’accompagnement sont octroyées aux élèves mais sur le terrain le manque d’AESH les en
prive. Les enfants, les équipes pédagogiques, les AESH, tous sont en souffrance.

La reconnaissance de la fonction d’AESH passe par la professionnalisation, un véritable statut de la
fonction publique et une formation qualifiante à la hauteur des missions qui leur sont demandées.

La réalité des enfants en situation de handicap est plus que préoccupante dans les écoles françaises
et en particulier dans le Val de Marne. Les AESH sont en nombre insuffisant par rapport aux besoins
recensés. De nombreux élèves reconnus à besoin particuliers par la MDPH (maison du handicap) et
dotés d’un nombre d’heures d’accompagnement ne bénéficient pas d’aide adaptée sur le terrain.

Un appel à la grève nationale a été fait le mardi 19 Octobre 2021 par l’intersyndicale de L’Education Nationale, avec les revendications suivantes :

 L'augmentation des rémunérations des AESH sur toute la carrière, avec comme objectif

l'alignement sur la grille de catégorie B

 La possibilité de contrats à temps complet pour vivre dignement de, leur travail

 L'abandon de la politique de mutualisation systématique des moyens : pas plus de 2 élèves
par AESH

 La création d'un véritable statut de fonctionnaire catégorie B pour reconnaître le métier

d'AESH

 L'accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions demandées

 Le recrutement immédiat d’AESH aux postes qui font défaut pour permettre de couvrir les
heures actuellement octroyées aux élèves en situation de handicap pour qu’ils bénéficient
d'un accompagnement à la hauteur des besoins.