vendredi 11 juillet 2025

Municipales 2026 : Par Nous Mêmes et Alfortville insoumise présentent une liste commune :

 


Unies ou divisées, les listes de gauche à Alfortville sont toujours largement majoritaires, mais avec un taux d’abstention voisinant les 50%.

Qu’en pensent les abstentionnistes ?

Est-ce qu’ils s’abstiennent parce qu’ils sont sûrs que la majorité n’a pas besoin de leur vote ?

Ou est ce qu’ils pensent par dépit, que rien ne pourra changer ?

Notre but est de ramener les abstentionnistes à la vie politique locale.

Les dernières élections européennes et législatives, dans le sursaut national provoqué par la menace de l’extrême droite, ont montré, parmi les habitants d’Alfortville qui ont voté, l’existence d’une volonté de rupture grandissante qui vient interpeler la majorité actuelle.

C’est pourquoi Alfortville Insoumise et ParNousMêmes ont décidé de présenter un programme de rupture.

Nos deux mouvements ont des convictions communes sur les enjeux nationaux et internationaux auxquels nous sommes confrontés. Nous nous retrouvons sur un mode d’action et d’intervention citoyenne locale qui privilégie l’écoute et les débats.

Il en découlera un programme de rupture produit en collaboration avec les Alfortvillais.es qui nous rejoindront. Il s’agit d’inventer ensemble, dans les limites que nous impose la loi, une autre manière de faire vivre la relation entre les élu.es, les habitant.es et les acteurs économiques de la ville.

Pour une ville démocratique, écologique, solidaire et sociale, en lutte permanente contre toutes les discriminations, tous les racismes.

Pour que à Alfortville…

·         Le pouvoir d’agir des habitant.es soit favorisé, organisé et libéré,

·         La laïcité, l'interculturalité et la diversité des habitant.es nous permettent de vivre ensemble dans le partage et le respect de chacun,

·         La politique culturelle, entre les mains des habitant.es, favorise la découverte, la rencontre, le partage, l’apprentissage et l’émancipation...

·         La solidarité s’exerce partout et pour tous et toutes par la redistribution et l’aide aux plus démunis,

·         La ville et ses services soient accueillants pour tous et toutes, enfants, adultes, en situation de handicap ou non, à mobilité réduite ou non,

·         Le droit à un logement sain et accessible pour tous devienne une priorité,

·         Les services municipaux accompagnent le développement associatif et économique,

·         Les biens communs, l’eau, la géothermie, les loisirs soient gérés de plein droit par la commune,

·         Une politique de transition écologique prépare la ville au changement climatique,

·         La politique d’urbanisme lutte contre la spéculation, permette une vraie mixité sociale, une rue apaisée au sein de laquelle est favorisée la circulation douce des piétons, poussettes, cyclistes, personnes à mobilité réduite.


Pour joindre le collectif : alfortville2026.LFI-PNM@proton.me

mercredi 2 juillet 2025

Tribune d'été Juillet-août

 Le droit international, rien que le droit international. 

«L’état d’Israël, d’héritier du génocide, est en train de passer dans le camp des bourreaux aux yeux d’une grande partie de l’opinion mondiale » (Sophie Bessis, historienne). « Israël a réussi sa stratégie diabolique d’expulsion forcée par des traumatismes, en rendant Gaza invivable »… « il ne s’agit pas de complexité politique, il ne s’agit pas de deux camps, il s’agit d’un peuple qui est massacré, affamé, déplacé et effacé pendant que le monde débat de la terminologie »… « Nous ne mourons pas en silence, nous documentons notre propre destruction »… « Si les droits humains, le droit, la morale ont encore un sens, Gaza est l’endroit où ces valeurs doivent subsister ou mourir. Car si le monde peut nous regarder disparaître et ne rien faire, alors rien de ce qu’il prétend défendre n’est réel » ( Nour Elassy jeune journaliste et poétesse palestinienne). 

Que faire ? 

Défendre le droit international, combattre l’extrême-droite où qu’elle sévisse, reconnaître l’état Palestinien, suspendre l’accord d’association Europe/Israël, dénoncer l’apartheid et la colonisation des territoires palestiniens.

vendredi 27 juin 2025

Voeu pour la paix au Moyen Orient Conseil Municipal du 30 Juin 2025

 Depuis plusieurs années, dans le silence assourdissant des états et des médias du monde entier qui commercent et discutent avec le gouvernement d’extrême-droite israélien, les discriminations et l’oppression des populations palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza, se sont aggravées. La marginalisation de l’autorité palestinienne au profit du Hamas est favorisée par le morcellement du territoire et le blocus inhumain sur la bande de Gaza.

On oubliait que oppression et humiliation génèrent toujours violence et destruction.

C’est alors l’horreur du 7 octobre, l’action terroriste du Hamas.

Une journée de massacres et de souffrance, immédiatement suivie de 20 mois de massacres et de souffrance à Gaza : destruction systématique des infrastructures y compris hospitalières, famine organisée, tirs israéliens lors des rares distributions de vivres, meurtres quotidiens par dizaines.

Condamnation de la cour pénale internationale.

Des 2 côtés crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont documentés et dénoncés, des mandats d’arrêt sont lancés contre les dirigeants du Hamas, le 1er ministre Israélien et son ministre de la défense.

Après l’attaque contre le Liban, attaque contre l’Iran.

Le 13 Juin, au mépris du droit international, le gouvernement israélien attaque le régime détesté des mollahs iraniens.

L'administration Trump fait alors le choix d’entrer en guerre à ses côtés, une guerre dont les populations civiles paient le prix fort.

Les deux gouvernements prennent la responsabilité criminelle de plonger la région dans la guerre. Ils piétinent le droit international.

Ce sont tous les peuples de la région qui en sont les victimes.

Le peuple iranien est la première victime du régime des mollahs, mais sera la première victime des attaques israéliennes et américaines.

Le peuple israélien, n’a pas à payer la politique agressive et suprémaciste du gouvernement Netanyahou, qui cherche dans une logique de guerre sans fin à assurer sa survie politique intérieure.

Parallèlement, en Cisjordanie, ce sont les attaques quotidiennes des colons israéliens, les arrestations arbitraires des palestiniens.

« Ni Netanyahu, ni Khamenei »

Quand des jeunes iranien.es du mouvement Femme Vie Liberté, sont pendu.es à l’aube le régime des Mollah est seul et unique responsable, mais quand des hôpitaux sont bombardés et que des enfants meurent sous les décombres, leur sang est sur les mains des gouvernements américains et israélien.

La France jusque là s’est toujours tenue aux côtés du droit international, en s’attachant aux résolutions des Nations Unies.

Considérant la violence des crimes commis dans la Bande de Gaza à l’encontre des civils depuis la reprise des hostilités le 7 octobre 2023 ;

Considérant l’engagement des collectivités territoriales françaises dans la coopération décentralisée et leur action pour une paix juste et durable au Proche-Orient ;

Considérant la résolution 181 du 29 novembre 1947 de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévoyant la création de deux Etats, israélien et palestinien ;

Considérant la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies, relative au droit au retour des réfugiés palestiniens ;

Considérant la résolution 242 du 22 novembre 1967 du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant l’« acquisition de territoires par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ;

Considérant la résolution 446 du 22 mars 1979 du conseil de sécurité qui exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 » ;

Considérant les résolutions 476 et 478 du 30 juin 1980 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la préservation du statut de Jérusalem et déclarant nulle et non avenue la décision d'Israël de modifier le statut de Jérusalem ;

Considérant que le Parlement a invité « le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit » le 2 décembre 2014 ;

Considérant la résolution 2334 du 23 décembre 2016 du Conseil de sécurité, condamnant la colonisation israélienne ;

La France doit procéder à la reconnaissance de l’Etat Palestinien.

La France doit dénoncer fermement l’escalade de la violence : dénonciation du génocide en cours, de l’attaque contre l’Iran, exigence du cessez le feu, au Liban et à Gaza, organisation de l’aide humanitaire à Gaza

La France doit œuvrer pour la dénonciation de l’accord d’association UE/Israël

La France doit organiser un embargo sur les armes à destination d’Israël.

La France, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, doit par une diplomatie franche et résolue au sein de la communauté internationale avoir le courage politique d’affirmer que la paix est possible au Proche-Orient, et d’œuvrer dans ce sens.

lundi 2 juin 2025

Tribune du mois de juin : Enquête d’auto satisfaction ?

 Enquête d’auto satisfaction ? 

Nous avons tous reçu dans nos boites aux lettres le splendide compte-rendu de l’enquête de satisfaction qui se veut « Baromètre des politiques publiques » de la municipalité, réalisée par Harris interactive en 2024. 

Nous sommes donc 87% satisfaits de vivre à Alfortville, à la « densité harmonieuse », entre autres autocongratulations. 

Cependant, à la lecture de l’étude, comment ne pas ressentir une certaine frustration. Est-ce que nous retrouvons nos soucis et questionnements parmi les questions posées ? Peut-on se sentir entendu lorsque les réponses proposées se limitent à « Tout à fait- Plutôt-Plutôt pas-Pas du tout-Ne sais pas ? Ceci est symptomatique d’un problème qui touche ces  enquêtes : les dispositifs conçus par et pour les demandeurs ne produisent ils pas une vision tronquée de l’expérience vécue réellement ? Le but de celui qui commande une enquête est-il de trouver des pistes d'amélioration ou d'avoir une bonne note? Le demandeur poursuivrait une finalité non avouée, et le participant lui, répond de manière faciale et littérale à la question posée. Un exemple d'instrumentalisation ? 

Les municipales approchent !

vendredi 2 mai 2025

Tribune du mois de mai : Les états généreux du revenu de base

Utopie réaliste indispensable et salvatrice (librement inspiré des propos tenus lors de ce WE de rencontre à Alfortville par  G.Mathelier maire d’Ambilly et administrateur de l’UNCASS). Le revenu de base, c’est la capacité de chacun et chacune d’entre nous de vivre en être humain libre et responsable de son existence individuelle et sociale, parce qu’on est venu.es au monde sans le choisir. 

C’est un don de la société, sans condition ni contrepartie. Il remet l’égalité au cœur des attentions. Contre  l’industrie du contrôle, indissociable des aides conditionnées à des situations particulières. Plus de non recours, plus de stigmatisation ressentie par les « pauvres » ou les « inactifs ». 

Respiration vivifiante, apport de connaissances, réflexion collective et citoyenne à renouveler absolument, cette rencontre à l’initiative du MFRB, Mouvement Français pour le Revenu de Base, a permis de confronter différents points de vue sur la manière de le mettre en place, de le financer. Avec un postulat de base : allocation d’existence universelle et inconditionnelle. 

Tous.tes y ont droit, sans contrôle, sans contrepartie, à un niveau suffisant pour pouvoir en vivre dignement.

mercredi 2 avril 2025

Tribune du mois d'avril : La loi sur l'immigration

 Avec l'entrée en vigueur de la loi sur l'immigration, les étrangers devront passer un examen de langue pour renouveler leur titre de séjour. 

Des milliers de personnes seront concernées par cette obligation et risquent même d'être expulsées si elles n'atteignent pas le niveau requis : niveau collège pour une carte de séjour de 2 à 4 ans par ex. 

Cette exigence pourrait avoir un impact décisif sur l’avenir des personnes qui ont un emploi et vivent en France depuis des années. 

Les associations dénoncent un niveau de langue exigé trop élevé, et une mise à niveau bien incertaine. En même temps, l’OFFI (Office français de l'immigration et de l'intégration) qui coordonne le dispositif, réduit l’offre de cours en présentiel au profit de cours en ligne, nécessitant un matériel numérique conséquent. 

Sur Alfortville, seule l’association La Compagnie des Parents propose des cours en journée d’ASL (ateliers sociolinguistiques), de différents niveaux, préparant aux examens. Avec 62 apprenants cette année et 30 sur liste d’attente, les subventions de l’état annoncées en baisse, comment la ville prévoit-elle l’avenir de ses concitoyens étrangers ?

jeudi 13 mars 2025

 Pourquoi des amendements aux projets de délibérations 2 et 3 proposées au CM du 6 Mars 2025 ?

Vous proposez au Conseil Municipal 2 projets de délibérations distinctes alors qu’elles répondent à la même situation : la nécessaire aide humanitaire d’une part vis-à-vis des otages israéliens encore entre les mains du Hamas et d’autre part vis-à-vis de la population palestinienne du territoire de GAZA confrontée à la destruction la faim le froid et le manque de soins. D’ailleurs, dans sa première version, plus de la moitié du second texte est un copier/coller du premier.

Si les montants proposés sont les mêmes, les aides nécessaires sont de nature très différente, face à des besoins qui ne sont absolument pas de même nature. Aide en direction de la branche française d’une organisation Internationale en ce qui concerne l’aide aux Gazaouis et en direction d’une association inconnue en ce qui concerne l’aide aux otages israéliens. Cette association par ailleurs a fait la une de la presse pour ses invectives envers la croix rouge française dont elle aurait dégradé locaux et véhicules.

Les textes introductifs proposés s’ils humanisent les otages israéliens, invisibilisent par contre les victimes civiles palestiniennes du conflit. Aucun bilan chiffré. Ils insistent sur la barbarie des terroristes du Hamas, mais passent sous silence la barbarie de la riposte génocidaire du gouvernement israélien. Non ce n’est pas une catastrophe naturelle qui nécessite l’intervention humanitaire de la croix rouge à Gaza. C’est la politique meurtrière du gouvernement d’extrême droite de B Netanyahu. La Cour internationale de justice a reconnu, je cite : « un risque sérieux de génocide » en soulignant « l'intention des autorités israéliennes de commettre des actes génocidaires, et un nettoyage ethnique contre la population palestinienne. »

Sachant que la Croix rouge participe à la libération des otages israéliens qui lui sont remis par le Hamas, et qu’elle participe à l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, nous proposons au Conseil Municipal de fondre ces deux délibérations en une seule proposant 7500 € à la Croix Rouge et 7500 € en faveur de Women Wage Peace et de Women of the Sun, deux associations qui œuvrent localement ensemble à établir la paix dans la région et entre les communautés, via le fonds d’urgence collecté par la Fondation de France.

Ces deux associations, qui font des femmes les actrices de la paix, sont réunies autour d’une cause commune : établir la paix dans la région et entre les communautés.

Présentation de Women Wage Peace

Fondée en 2014, Women Wage Peace (WWP) est le plus grand mouvement populaire en faveur de la paix en Israël. L’association est composée de 45 000 femmes qui agissent dans l’objectif de rétablir la paix, instaurer la confiance au-delà des clivages et mettre fin au conflit israélo-palestinien.

Présentation de Women of the Sun

Créée en 2021, Women of the Sun vise à atteindre toutes les femmes de la communauté palestinienne en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, à Jérusalem et dans la diaspora, et à leur donner les moyens d’agir sur le plan politique et économique. L’organisation déploie des actions complémentaires en fonction de la situation des femmes : formation au leadership politique, éducation aux droits, levée des freins économiques, politiques et sociaux...

Up date après le Conseil municipal du 6 mars :
L'amendement a été voté, et rejeté par la majorité municipale.

lundi 17 février 2025

Tribune de mars, les établissements scolaires sous contrat

 Encore un ministre de l’Education Nationale qui préfère confier ses enfants à un établissement privé confessionnel !

Après Stanislas, voici Notre Dame de Betharram. Qu’attendent les parents quand ils font ce choix ? Plus de rigueur peut être, un entre soi sans doute. Cependant, face aux accusations de violences psychologiques, physiques ou sexuelles commises par leurs éducateurs sur des mineurs, l’omerta et le déni sont là. 

Que risquent les établissements qui dérogent au contrat dont ils profitent : prise en charge des salaires enseignants par l’état et contributions financières des collectivités locales. Les contrôles sont rarissimes : 5 par an pour 7500 établissements selon un rapport parlementaire de 2024. Il est arrivé que les contributions publiques soient maintenues après un rapport accablant. 

Au-delà des scandales, cela nous révèle le regard posé sur l’enfance par nos institutions. Pas de ministère dédié, mais la création d’un poste de haut commissaire sans budget à ce jour, et une proposition de loi « autoritariste » qui nie la primauté de l’éducatif sur le répressif ce qui depuis 1945 fonde la justice des mineurs. Cherchez l’erreur!


jeudi 23 janvier 2025

Tribune de février : Le budget vert

 Le budget vert, de quoi s’agit-il ? 

Il sert à évaluer l’impact du budget sur la transition écologique. C’est une nouvelle présentation des dépenses de fonctionnement et d’investissement qui révèle leur impact environnemental. Elles sont qualifiées de favorables, neutres ou défavorables. 

Pour quoi faire ? Le but est de mieux intégrer l’enjeu environnemental dans le pilotage des politiques publiques et de faciliter la planification écologique à l’échelle nationale. 

Dès 2025, un état annexé aux comptes 2024 de la municipalité doit être publié. Une soixantaine de responsables de collectivités locales ayant déjà testé le budget vert ont été questionnés : 

« l’exercice est réalisable et utile, pour sensibiliser les élus et les services. Il incite chaque direction à se questionner sur ses décisions et sur les moyens d’intégrer la transition écologique. ». 

Il ne s’agit pas uniquement de caractériser les dépenses mais d’introduire une culture climatique chez les agents et les élus, pour disposer d’un outil d’aide à la décision politique. Beau programme à l’ordre du jour de notre commission écologie (agenda 2030) dont nous sommes sans nouvelle.

samedi 4 janvier 2025

Tribune de janvier 2025

 2024 s’est achevée. 

La ville bouge et se construit. 

2025 commence avec ses palissades de chantier. On a peur d’être envahis par le béton, peur de voir les plus défavorisés d’Alfortville nous quitter pour trouver logement plus loin, moins cher. 

La croissance d’une ville est un processus complexe qui doit envisager l’ensemble des besoins quotidiens de la population existante et nouvelle. L’indispensable bifurcation écologique milite pour la densification. 

Quelle densification pour quelle performance sociale et énergétique quel mieux vivre ? Jardinage et bien être animal ne sont pas les critères d’une transition écologique réussie. Pour chaque appartement nouveau, prévoir les besoins en service public en transport en centre de santé en école en commerce. Selon les projets immobiliers et la sociologie des nouveaux venus, il faut organiser leur accueil au sein de la population existante, éviter les ghettos et les condominiums fermés. 

Le budget 2025 sera structuré pour mieux révéler la performance écologique des dépenses et des investissements. Nous le demandons depuis 4 ans. C’est maintenant imposé par la loi. 

A quand le début des travaux de notre commission de la transition écologique, décidée il y a 1 an, et qui ne s’est pas encore réunie pour travailler ?

mercredi 4 décembre 2024

Tribune de décembre 2024 : Le SEDIF

 En 2023 se sont tenues des réunions de concertation autour du projet du SEDIF, un système onéreux, énergivore et polluant pour produire notre eau potable. 

Le SEDIF a choisi Véolia et son système d’OIBP qui fournit une eau trop pure pour être consommée et remet dans nos rivières les polluants qu’elle a su en extraire !! 

L’eau obtenue, doit subir une reminéralisation pour être consommable. Le projet se poursuit, après un "ripolinage de communiquant", contre l'avis du débat public et de l'ensemble des acteurs franciliens de l'eau. « la poursuite du projet est confirmée sans attendre l’actualisation des études programmées suite au débat public. » (Source CNDP) : dialogue de sourds. 

Pourtant, un grain de sable pourrait faire dérailler cette mécanique. Selon Médiapart, des membres de la Cour des comptes ont fait un signalement auprès du Parquet National Financier pour dénoncer les irrégularités qu’ils ont constatés dans l'appel d'offres. Chargés de superviser cette procédure au sein du Sedif, ils ont démissionné avant la fin et sont retournés dans leur administration d’origine estimant qu’ils n’ont pas eu les moyens de réaliser leur mission...

dimanche 3 novembre 2024

Evacuation des "Chronopost"

 Monsieur le Maire, Monsieur l’adjoint aux solidarités,

Nous avons appris avec stupeur l’évacuation brutale du piquet de grève des travailleurs sans papiers de Chronopost.
La presse dit « dans le calme » … effectivement, avec responsabilité, personne ne s’y est opposé physiquement.
C’était néanmoins brutal et choquant.
Choquant parce que  pris par surprise, personne n’a été prévenu de l'ultimatum posé par votre arrêté…
Brutal parce que les occupants dont certains étaient déjà sur leur lieu de travail n’ont pas eu le loisir de protéger leurs effets personnels, effets de valeurs, argent, papiers. Des travailleurs dits « sans papier » ont par nécessité plus de papiers divers indispensables que vous et nous.
Nous aimerions avoir tous les renseignements que vous pourrez nous donner
- Sur la nécessité de l’urgence de cette évacuation : pourquoi un ultimatum au 31 Octobre 2024 à 6h du matin dans un arrêté signé le 28 Octobre 2024.
- Sur la nécessité de requérir aussi vite le concours de la force publique auprès de la préfète du Val de Marne
- Sur les modalités de publication de cet arrêté qui, selon son article 3 a été publié électroniquement
- Sur les mesures qui ont été prises pour prévenir les intéressés comme indiqué au même article3.

L’arrêté est signé par vous, Monsieur le Maire, et promet dans son article 2  « les occupants en situation de vulnérabilité, se verront proposer des solutions d’hébergement »
Quelles solutions leur ont été proposées et par qui?

Cette opération, initiée par un arrêté signé de votre main, tombe malheureusement dans un contexte particulier d’offensive de l’extrême droite et de la droite extrême que représente notre nouveau ministre de l’intérieur.
Nous aurions attendu de votre part moins de diligence pour satisfaire les injonctions inhumaines de notre ministre de l’intérieur.
Si pour une raison que vous voudrez bien nous donner vous avez été dans l’obligation de faire procéder à cette évacuation, nous nous serions attendus à vous trouver personnellement sur le terrain pour veiller à ce que les choses se passent avec un minimum de concertation et d’humanité.
En particulier, leur laisser un délai suffisant pour mettre leurs effets personnels a l'abri.
Nous lisons dans la presse que selon l’expression de votre cabinet, « vous êtes dans les clous » et que s’il y a eu « un trou dans la raquette, cela ne vient pas de vous ». Etre dans la légalité ne signifie nullement qu’on soit toujours légitime dans notre action.

Les élus de Par Nous Mêmes
François Tronche
François Des brosses
Armelle Namy

samedi 26 octobre 2024

Tribune de novembre 2024

 Blessée par le manque de respect des votes, illustré magistralement par le gouvernement Barnier, la démocratie est à réinventer. Commençons à la base, la commune, une échelle à laquelle peut s’exprimer une démocratie directe impliquant les habitants dans des discussions ouvertes et des décisions communes. 

Naples, Barcelone, Poitiers, l’idée d’un « communalisme » fait son chemin. Que d’occasions ratées ici d’animer et faire vivre la démocratie. Silence total sur la production de l’eau potable à Alfortville, quasi confidentialité sur les enquêtes publiques concernant l’urbanisme, absence de discussions sur l’évolution du site Sanofi, etc. 

Où sont les réunions publiques, les débats communs ? Depuis quatre ans, Poitiers organise des assemblées citoyennes et populaires où élus, agents et habitants débattent et décident ensemble. 

Attention, ce ne sont pas des ersatz de démocratie, des réunions d’information top-down, mais l’envie de redonner une place aux habitants dans la décision municipale. 

Face aux défis sociaux et écologiques qui sont devant nous, un peu d’innovation n’est peut-être que du bon sens. Alors, on s’y met ? Vive la Commune !