Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est l’occasion pour de nombreuses municipalités de mettre en valeur ou d’annoncer des mesures pour les droits des femmes. La municipalité d’Alfortville a ainsi annoncé le lancement du dispositif "Angela" mis en place avec les commerçant.e.s de la villes pour lutter contre le harcèlement sexuel. Le collectif Alfortville Par Nous-Mêmes salue cette initiative et espère que celle-ci portera ses fruits et sera largement adoptée par les commerces de notre ville.
Les actions contre les violences faites aux femmes ne devant pas se restreindre au 8 mars, nous avons proposé à la majorité municipale la mise en place d'une action de sensibilisation initiée par le collectif féministe Nous Toutes.
La ville de Noisy-le-sec, ainsi que d'autres villes très prochainement, a accompagné le collectif pour distribuer des sachets de baguettes de pain dans les boulangeries de la ville. Ces sachets conçus par le collectif disposent, d'un côté, de tous les numéros d'urgence pour les femmes victimes de violences et de l'autre, le "violentomètre", un outil permettant de prendre conscience du moment où la relation n'est plus saine et de celui où les femmes sont en situation de danger.
Alfortville Par Nous-Mêmes demande que cette initiative puisse voir le jour à Alfortville, en partenariat avec toutes nos boulangeries et avec le soutien de la municipalité.
Notre collectif, engagé depuis sa création dans les luttes féministes, a posé une question orale lors du conseil municipal du 15 décembre sur la communication non-sexiste. Nous n’avons, à ce jour, reçu aucune réponse, en particulier sur les formations des agent.e.s à cette problématique et sur la signature de la convention du Haut Conseil à l'égalité pour une communication non sexiste.
Alfortville Par Nous-Mêmes demande que l'ensemble des agent.e.s soient formé.e.s à la lutte contre les stéréotypes de sexes et que la ville devienne signataire de la Convention promue par le Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes pour une communication publique sans stéréotype de sexe, à l’instar de la ville de Paris ou du Département du Val-de-Marne.
La lutte contre les inégalités de genre et contre les violences faites aux femmes ne peut se borner à la journée du 8 mars. Ce combat doit être mené au quotidien et irriguer l’ensemble des politiques publiques de la ville.
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