Encore un ministre de l’Education Nationale qui préfère confier ses enfants à un établissement privé confessionnel !
Après Stanislas, voici Notre Dame de Betharram. Qu’attendent les parents quand ils font ce choix ? Plus de rigueur peut être, un entre soi sans doute. Cependant, face aux accusations de violences psychologiques, physiques ou sexuelles commises par leurs éducateurs sur des mineurs, l’omerta et le déni sont là.
Que risquent les établissements qui dérogent au contrat dont ils profitent : prise en charge des salaires enseignants par l’état et contributions financières des collectivités locales. Les contrôles sont rarissimes : 5 par an pour 7500 établissements selon un rapport parlementaire de 2024. Il est arrivé que les contributions publiques soient maintenues après un rapport accablant.
Au-delà des scandales, cela nous révèle le regard posé sur l’enfance par nos institutions. Pas de ministère dédié, mais la création d’un poste de haut commissaire sans budget à ce jour, et une proposition de loi « autoritariste » qui nie la primauté de l’éducatif sur le répressif ce qui depuis 1945 fonde la justice des mineurs. Cherchez l’erreur!