samedi 23 mai 2020

Préparons le conseil municipal du 24 mai 2020 - 3

Le premier conseil municipal, qui se tiendra demain à #Alfortville, verra également le vote des délégations que le conseil municipal acceptera de donner au Maire et à ses adjoints.

Nous défendons plus de collégialité dans les décisions prises à Alfortville, et souhaitons que toutes les délégations ne soient pas données au Maire, la plupart devant relever de l'ensemble du conseil...

Explication ci-dessous ! 



jeudi 21 mai 2020

Préparons le conseil municipal du 24 mai 2020 - 2

Le premier conseil municipal du mandat aura lieu dimanche, après l'élection du 15 mars dernier.

  • À quoi sert-il ? 
  • Comment rendre plus démocratique la nomination des adjoints ? 

Notre vidéo pour vous informer !


Préparons le conseil municipal du 24 mai 2020 - 1


Cette vidéo est la première du collectif Par Nous Mêmes à l'issue des élections municipales du 15 mars 2020 à Alfortville.
  • Qui sommes nous ?
  • À quoi servent les nouvelles et nouveaux élu.e.s du Conseil Municipal ?
  • Quelle est notre démarche ?
La réponse en vidéo !




lundi 18 mai 2020

Réunion informelle de la future municipalité sur le déconfinement


Compte-rendu d’une réunion informelle sur le déconfinement organisée par la future municipalité


Jeudi 7 mai 2020, Luc Carvounas a organisé une réunion informelle sur le déconfinement, avec une partie des futurs membres du conseil municipal, oppositions incluses.


Luc Carvounas a mentionné que la future majorité était prête à écouter tout le monde et a prôné la transparence dans le combat mené contre le virus Sars-CoV-2. Chaque conseiller qu’il soit dans la majorité ou dans l’opposition sera entendu et invité à traiter de tous les sujets. Dont acte. Ce serait un des aspects de la gouvernance circulaire proposée par ce candidat, un concept encore un peu flou pour nous.

Pendant le confinement, le cabinet du maire a envoyé une lettre quotidienne aux conseillers municipaux en place, initialement non destinée aux nouveaux élus, en tout cas pas à ceux des oppositions. Après avoir fait la demande d’un conseil municipal informel élargi aux nouveaux conseillers, aux associations impliquées, etc., nous avons essuyé un refus et n’avons eu droit qu’à la lettre quotidienne de la cellule de veille nationale, à deux newsletters et à cette réunion.

L'école

https://www.instagram.com/allanbarte/?hl=fr
Concernant le déconfinement, la municipalité constate que la ville n’est pas prête à rouvrir les écoles sur la base du cahier des charges des consignes sanitaires. Les 16 écoles resteront donc majoritairement fermées. Les directeurs d’écoles, les professeurs et de nombreux parents d’élèves ont pensé que les écoles rouvriraient, ce ne sera pas le cas.
Une concertation plus ouverte entre la ville, les enseignants, le MEN et les parents aurait probablement permis de lisser cette reprise partielle.

Une école accueille depuis 7 semaines une quinzaine enfants de travailleurs prioritaires, une extension à quelques autres professions demandera l’ouverture d’une deuxième école ou plus*. La mairie et l’éducation nationale informeront sur l’ouverture d’autres écoles dès que cela sera possible.


Les déplacements

Luc Carvounas a rencontré l’association locale Alternatiba sur la question des mobilités, principalement sur le développement des déplacements à vélo comme alternative aux transports en commun. 
Le Covid-19 sera, on l’espère, à l’origine d’une accélération de la prise de décision. Dans cet objectif, la ville travaillera avec le département, sur les rues E. Zola et C. de Gaulle. Afin de libérer de l’espace public, pour les vélos et les trottoirs, la ville souhaite en finir avec les places de stationnement à cheval sur le trottoir, ce qui devrait supprimer 200 à 300 places de stationnement. Les services municipaux travaillent sur cette question pour la rue PV Couturier.


Les masques

Luc Carvounas ajoute qu’une première commande de masques par la ville a été réquisitionnée par l’état. Des commandes ont depuis été reçues. En parallèle, 100 couturiers et couturières ont fabriqué 5000 masques, 15 000 seront disponibles à terme. Les premiers ont permis d’en fournir à 160 assistantes maternelles, au commissariat (200), aux personnes fragiles enregistrées, etc. Une commande de masques réutilisables devrait arriver sous peu, ils seront distribués à l’ensemble des alfortvillais.es. En attendant, chaque foyer sera doté de 3 masques chirurgicaux d’ici le 7 mai.
Tous les employés de la ville sont dotés de 2 masques/jour, les enseignants aussi. Luc Carvounas pense que les masques devraient être gratuits.

Le conseil municipal

Si c’est possible le conseil municipal d’installation - celui de l'élection du Maire par les conseillers municipaux élus - aura lieu le 31 mai, à huis-clos mais sera retransmis en direct sur Facebook. Si ça n’est pas possible, une visio-conférence de tous les membres du conseil municipal sera organisée, elle traitera de tous les sujets que les membres souhaitent aborder **. Luc Carvounas précise qu’il sait que PNM organise une réunion citoyenne sur la question du confinement, il est intéressé et souhaite que nous fassions remonter les problèmes pour être efficace.
Madame Salmeron, directrice des services, fait un long point détaillé sur les actions mises en place par la mairie.

Nos questions, celles qu’on a posées et celles que l’on n’a pas posées en raison d’une coupure de connexion :


·         Des villes situées dans des départements particulièrement touchés, comme le Val-de-Marne, ont organisé des « centres Covid », associant prélèvements, consultations et accueil social. Quelle option a été choisie ? 

      Réponse : Le fait qu’il y ait deux centres municipaux de santé a permis d’en réserver un pour recevoir les patients touchés par le virus dans de bonnes conditions.


·         Des personnes sont en grande difficulté, entre autres des familles en hébergement d’urgence. Des initiatives individuelles et de petites associations essaient d’y pallier. Il y a-t-il un recensement proactif, au-delà de l’envoi de courriers, des besoins par la mairie. Quelle coordination des associations qui sont mobilisées sur l’aide alimentaire ? 

       Réponse : le CCAS tient un registre des personnes qui reçoivent des aides sociales ou qui se sont déclarées auprès de la mairie, en coordination avec la Croix-Rouge.


·         À quelle fréquence et sous quelle forme la coordination entre la mairie et l’éducation nationale est organisée, il y a-t-il une coordination directe avec l’ensemble des enseignants et les parents d’élèves ?
·         Selon quelle organisation la réflexion sur les centres de loisir est menée pour cet été ?
·         Quelle organisation et réflexion est mise en place pour la rentrée de septembre ?
·         Comment la ville s’est-elle préparée à une éventuelle « nouvelle vague de CoVid-19 

* Finalement, 6 écoles doivent rapidement rouvrir
** Le conseil municipal est maintenant fixé au 24 mai, à 10h30 au Palais des sports et sera en direct sur facebook. Nous pourrons partager cette vidéo pour ceux qui n'ont pas accès à ce réseau social...

L'illustration de cet article est d'Allan Barte,
Auteur/dessinateur  https://www.instagram.com/allanbarte/?hl=frfr.tipeee.com/allan-barte


samedi 16 mai 2020

CR de la réunion publique du 9 mai


Compte-rendu de la Réunion Publique sur le déconfinement – 09 mai 2020


Alfortville, le 14.05.20
Synthèse :
Cette réunion, et celles qui suivront, sont la preuve que la distanciation physique ne mène pas nécessairement à la distanciation sociale. Le confinement est un vécu social total : quelque chose d’exceptionnel dont on mettra du temps à mesurer l’impact et les conséquences
Les points importants ressortis de nos échanges :
·         Il est nécessaire de mettre en lien et coordonner tous les acteurs de la collectivité, services publics, associations et habitants
·         À Alfortville comme au niveau national, les décisions face à la situation complexe du confinement et du déconfinement ne sont pas prises collectivement. Une personne et son entourage proche, ne peuvent à eux seuls prendre les dimensions du problème. Les points de vue des nombreux acteurs de la ville engagés, associations et habitants doivent être échangés pour élaborer des réponses que chacun tout seul ne peut envisager
·         Les dimensions démocratie, solidarité et écologie ont toutes été mentionnées par les participants en évoquant les problèmes liés aux transports, au soutien aux habitants les plus précaires, à la distribution alimentaire sécurisée et au manque de coordination.
L’opportunité est présente, de faire perdurer les initiatives mises en place, en particulier au niveau du transport et des solidarités.
Compte-rendu des échanges :
Les participants ont dressé le constat suivant :
·         Notre modèle de développement révèle son extrême fragilité devant ce genre d’événement : l’absence d’anticipation des crises est guidé par les logiques court-termistes
·         Les politiques sont prisonniers de ce système de vision à court terme, qui a conduit à affaiblir le système de santé et de recherche, pourtant nos seules armes pour sortir de la situation actuelle
·         Les consignes sanitaires furent des injonctions contradictoires : ne sortez pas de chez vous, mais allez travailler si votre mission est indispensable à la collectivité. Ces travaux ont été réalisés sans les protections nécessaires.
·         Le confinement aura de graves conséquences économiques, sociales, personnelles et psychiques. A ce titre il ne peut durer indéfiniment.
·         Quelles traces laisseront pour beaucoup l’isolement consécutif au confinement, en particulier aux plus jeunes et aux plus âgés.
·         Exacerbation des inégalités : télétravail ou non, sécurité de l’emploi ou pas, les habitants ont souffert, pour certains de logements exigus ou insalubres. L’inégalité a été renforcée, en comparaison d’autres qui jouissaient de maisons plus spacieuses, de jardins.

Cependant le confinement a également démontré la persistance de l’esprit de solidarité, et de ses initiatives spontanées.

Concernant les dispositifs de solidarité :
À Alfortville, plusieurs associations ont été rapidement sollicitées par des familles en difficulté alimentaire et qui se sont mobilisées durant la période de confinement :
·         Accompagnement solidaire et scolaire
·         Don du cœur (association de Créteil qui aide des familles Alfortvillaises)
·         Initiatives de la Cour-Cyclette
·         Initiatives de la compagnie des parents.
Trois d’entre elles rapportent d’ailleurs avoir été submergées par les demandes d’aide de nombreuses familles. Elles les ont orientés vers le CCAS, qui pour certains nombreux cas les ont refoulées.
Le collectif « don du cœur » de Créteil signale que le CCAS n’a pas pris en compte les familles dont la situation s’était aggravée depuis le confinement.
Parmi elles des familles logées par le 115 à Appartcity et qui ne bénéficient pas ou peu d’accompagnement des structures chargées de leurs situations.
Les associations Alfortvillaises ont fait appel à des associations d’autres communes et d’autres départements qui ont assuré des livraisons alimentaires régulières dont 176 familles ont été les bénéficiaires.
La Cour-Cyclette a transformé ses marchés Bio en livraisons de paniers Bio avec des livraisons groupées respectant le protocole sanitaire et faisant appel à l’auto-organisation des habitants. Les livraisons étaient assurées en vélos-cargot et préfigurent une solution d’avenir.
Cette association a signalé la grande précarité des étudiants de Créteil avec lesquels elle travaille. Elle a également fait appel aux habitants pour constituer, dans un premier temps des paniers de fruits pour les soignants puis des paniers solidaires mis à disposition des autres associations.

Toutes ces associations ont été confrontées à un manque de coordination sur la ville. Recenser les familles en difficulté a représenté un important travail. Leur souhait aurait été de bénéficier d’une collaboration plus étroite avec le CCAS, qui est compétent en la matière, et leur aurait permis d’être plus efficaces. Elles ont sollicité la ville qui ne s’est pas appuyée sur leur connaissance du terrain, regrettent-elles.

Pierre Ughetto de la majorité municipale, se déclare volontaire pour faire le lien entre les associations, les « invisibles » qui ont été évoqués, et la nouvelle majorité municipale.

Nous reconnaissons le travail des agents qui agissent dans leur domaine de compétences, notamment le CCAS qui effectue un travail considérable, mais nous pensons qu’il s’appuie uniquement sur le vivier de familles qui ont fait la démarche de se faire connaître. Il y a toutes celles qui ne font pas la démarche, et pour qui il semble indispensable de trouver le moyen d’aller vers elles. Pour se faire, les moyens qui lui sont alloués devraient être augmentés pour élargir son champ de compétences.
Une question est posée sur les relations entre les aides apportées par le département et celles du CCAS.

Concernant la réouverture des écoles :
Une enseignante en école maternelle évoque le développement du lien de proximité avec les familles et la découverte de nouveaux outils à l’occasion de l’enseignement à distance. Elle nous fait part également de nombreuses initiatives de solidarité sur la ville et à proximité (distribution de masques et sur-blouses). Mais elle pointe une action qui a été limitée par l’éducation nationale :  l’apport direct de matériel informatique à une famille logée à appart’city, pour un élève confiné avec les siens dans une chambre d’hôtel.

Elle pense que l’ouverture des écoles serait profitable à nombre d’enfants mais certainement pas dans les conditions requises par le protocole sanitaire qui va à l’encontre des besoins des jeunes enfants et de la pédagogie pratiquée à l’école maternelle.
Elle se dit déroutée, en tant que parent et enseignante, par les injonctions contradictoires du ministre quant à l’ouverture ou non des écoles. Elle déclare qu’aucune concertation du corps enseignant n’a été mise en place avec le maire et l’inspecteur de l’éducation nationale.

Les parents d’élèves évoquent le manque de matériel informatique pour un certain nombre de familles. Des parents, après avoir cherché, trouvé et mis à jour des ordinateurs donnés, ont proposé pour compléter de prêter les tablettes de l’école (dotation municipale). Ils ont essuyé un refus de la directrice.

Un parent qui ne possède pas d’imprimante et qui a été obligé de copier les devoirs de son fils se questionne sur l’absence de plateforme qui permettrait aux enfants de remplir directement les documents.

L’équipe d’une école a fait un sondage auprès des familles et a obtenu 46% de fréquentation possible. L’école pouvait accueillir 12 enfants par classe en respectant le protocole envisageable pour de grands élèves d’élémentaire. Des parents regrettent la décision unilatérale prise par le maire et soulignent l’importance de l’humain dans la relation qu’il est important de retrouver pour les enfants. Une mère d’élève abonde dans ce sens et aimerait que l’on donne la parole aux enfants au-delà de l’école mais dans la ville.

Une participante souligne ce qui lui semble ressortir des propos tenus : un manque criant de coordination entre parents, enseignants, mairie et éducation nationale.

Un participant du comité local Larem d’Alfortville attend une attitude proactive de la mairie vers les associations.

Un membre de la CGT qui se prononce contre la reprise de l’école, fait la relation entre la garde des enfants et la reprise du travail.

Concernant le plan de déplacement et l’urbanisme tactique :

Alternatiba, MDB (mieux se déplacer à bicyclette) et la Cour-Cyclette ont fait des propositions :
·         Rue Charles de Gaulle et rue Emile Zola, création de pistes cyclables sécurisées
·         Elargissement des trottoirs de 2m50 rue PVC, la gare, rue de seine, rue Maleret Joinville pour que les queues puissent s’organiser.
·         Libérer des places de stationnement
·         Créer des places des zones de rencontre limitée à 20 km/H
Ce qui anime ces trois associations c’est de remettre de l’humain dans la ville. L’espace public c’est le jardin de ceux qui n’en ont pas, c’est aussi une question de justice sociale.
Ces trois associations ont été reçues par les services techniques de la ville.
Concernant l’affluence attendue dans les transports, il est suggéré d’encourager le télé-travail en proposant la mise à disposition des espaces de co-working sur la ville.
Le problème de la mise à l’abri des vélos est également à considérer lorsque l’aménagement des immeubles ne le permet pas.

lundi 4 mai 2020

Visioconférence sur le déconfinement le 9 mai





Nous vous invitons à participer à la réunion publique 
sur le déconfinement pour prolonger cette réflexion
RDV le samedi 9 mai
à 16h30 pour une visioconférence
inscription via le formulaire sur les réseaux sociaux :
ou par mail :