Soutenons les revendications de nos bibliothécaires.
L’ouverture des médiathèques les jeudis et les dimanches engendre des conditions de travail dégradées, ce qui impacte fortement les usager.es : moins d’animations, moins d’accueils de classes et de crèches, moins de temps de réflexion pour des acquisitions de qualité. La dégradation des conditions de travail implique la dégradation de la qualité de l'offre culturelle proposée aux usagers.
Pour ouvrir plus, il faut plus de moyens, une réflexion/concertation avec les usagers et des compensations pour les bibliothécaires. À ce jour, l’extension des horaires et des jours d'ouverture pour le public signifie une augmentation des horaires et des jours travaillés pour les bibliothécaires sans recrutement de postes statutaires supplémentaires. À ce jour aucun engagement écrit du territoire sur les modalités de compensation: ni récupération de repos, ni primes, ni aménagement du temps de travail, ni recrutement de personnel formé ET aucune réflexion/concertation avec les usager.es.
Médiathèques : ouvrir plus pour proposer moins ?